L'Action démocratique du Québec accepte d'étudier un projet de loi spécial réclamé d'urgence par le maire Régis Labeaume, mais l'ultime appui des adéquistes n'est pas acquis.
La leader parlementaire de l'ADQ, Sylvie Roy, a affirmé jeudi que plusieurs questions subsistent concernant la légalité de l'entente conclue par M. Labeaume avec Quebecor pour la gestion d'un futur amphithéâtre.
Étant donné les délais de l'Assemblée nationale, deux consentements unanimes de la Chambre sont nécessaires pour que le projet soit étudié puis soumis au vote avant l'ajournement de juin.
Cet élément complique la progression du projet de loi, parrainé par la députée péquiste Agnès Maltais, qui juge l'entente légale malgré l'avis contraire des juristes du ministère des Affaires municipales.
En annonçant jeudi que l'ADQ acceptera le dépôt du projet de loi, une étape qui serait ensuite suivie de son étude en commission parlementaire, Mme Roy a d'ailleurs bien spécifié que le deuxième consentement des députés adéquistes n'est acquis.
Mme Roy a précisé que son caucus se garde cette "poignée".
La leader adéquiste a notamment insisté sur l'importance que l'entente conclue avec Quebecor soit bonne pour les contribuables.
En début de semaine, Mme Maltais a répondu à l'appel à l'aide de M. Labeaume, qui souhaite prémunir son entente avec Quebecor contre les poursuites devant les tribunaux.