Des fleurs contre les algues bleues

Publié le 14/02/2009 à 00:00

Des fleurs contre les algues bleues

Publié le 14/02/2009 à 00:00

Pendant 11 ans, Benoit Bertrand, propriétaire de La Pépinière Rustique, offrait un service d'aménagement des plantes indigènes aux propriétaires de chalet des Laurentides. La croissance tardait à arriver.

Puis vient l'été 2007 durant lequel 194 plans d'eau sont touchés par les algues bleues au Québec. Seulement dans les Laurentides, 55 plans d'eau sont contaminés.

"Dans les deux dernières années, on a quadruplé notre chiffre d'affaires", dit Benoit Bertrand, 36 ans, dont l'entreprise compte huit employés en haute saison.

Plus de 125 restaurations de rives à son actif

En plus de faire pousser près d'une centaine de végétaux indigènes, M. Bertrand est un spécialiste de la naturalisation des berges, l'un des moyens les plus efficaces pour préserver les lacs du fléau des algues bleues. Il compte plus de 125 de ces restaurations à son actif.

"Tout d'un coup, notre service de végétalisation a connu un engouement. Dans mon entreprise, le secteur conseil a pris autant d'importance que celui de la production de plants", dit l'entrepreneur natif de Saint-Adolphe.

Pour donner une idée du coût, la renaturalisation d'un terrain de 100 pieds linéaires en bord de lac coûte de 2 000 à 3 000 $.

Technicien horticole de formation, M. Bertrand tient compte de l'ensoleillement, de l'humidité et du type de sol dans le choix des végétaux.

"On n'a plus le choix de ne pas intervenir", rappelle l'homme d'affaires. Les plantes vivaces sont prisées par les propriétaires qui veulent contrôler la hauteur des pousses. Parmi les choix populaires, M. Bertrand cite l'aster, l'eupatoire maculée, la rudbeckie, le cornouiller, le myrique baumier et la spirée à larges feuilles.

Certaines villes, comme Sainte-Agathe, obligent la plantation d'arbres. Le cas échéant, l'érable rouge, le bouleau jaune, le frêne blanc et le mélèze constituent des choix judicieux.

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