Les choses se corsent pour Alimentation Couche-Tard, qui tente toujours de faire l’acquisition de Casey’s General Stores aux États-Unis.

Depuis que la chaîne de dépanneurs de l’Iowa a rejeté l’offre bonifiée de Couche-Tard et proposé un plan de rachat d’actions pour environ 500 millions $ US, l’entreprise de Laval a perdu l’appui de 7 % des actionnaires.

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Désormais, environ 12 % des actionnaires de Casey’s sont en faveur d’un rachat de la totalité des actions par Couche-Tard.

La compagnie en a fait l’annonce dans un communiqué aujourd’hui en même temps qu’elle a indiqué prolonger jusqu’au 30 août son offre bonifiée pour acquérir la totalité des actions en circulation de Casey’s au prix de 36,75 $ US par action.

Le 12 juillet dernier, alors que l’offre se chiffrait encore à 36 $ US par action, un peu plus de 19 % des actionnaires avaient déposé leurs actions en acceptation de l’offre. Puis, le 22 juillet, l’entreprise avait relevé de 0.75 $ le prix offert aux actionnaires.

Initialement, les investisseurs avaient jusqu'à ce vendredi 6 août pour accepter la transaction bonifiée de Couche-Tard.

Mais mercredi dernier, le conseil d’administration de Casey’s avait répliqué en recommandant non seulement le rejet de l’offre, mais en proposant à ses actionnaires de racheter environ 25 % des actions en circulation pour un prix allant de 38 à 40 $ US.

De son côté, Couche-Tard avait déjà indiqué que l’entreprise n’achèterait pas à un prix au-delà de 38 $ US par action.

Au début du mois d’août, l’entreprise lavalloise avait déposé une offre auprès du conseil d’administration de Casey’s, que les dirigeants avaient aussitôt rejeté du revers de la main. En juin, Couche-Tard a redéposé son offre auprès des actionnaires cette fois.

La compagnie qui opère 1500 dépanneurs dans le centre des États-Unis, se débat farouchement depuis le début de la saga. En plus de recommander à chaque fois le rejet des propositions de Couche-Tard, elle a intenté une poursuite contre cette dernière et adopté un régime de dragée toxique.