«Dans le contexte actuel, il faut élaborer une nouvelle vision sur la situation de l'humanité, le monde et les rapports économiques établis depuis cent ans», a souligné M. Ahmadinejad.
Le G20 au chevet du capitalisme ?
Le président iranien est le premier chef d’État à aller aussi loin dans la critique du système capitaliste, depuis que la crise financière a frappé les Etats-Unis en 2007 pour se transformer en potentielle récession mondiale.
En juillet 2008, le président français Nicolas Sarkozy avait lancé ni plus ni moins qu’une croisade pour en finir avec «les spéculateurs» et tourner la page «des dérives du capitalisme financier». Dans un discours tonitruant, il avait alors délivré un véritable réquisitoire contre ceux qui «ont trahi l’esprit du capitalisme».
M. Sarkozy avait poursuivi son discours en soulignant que «le marché qui a toujours raison, c’est fini». Et il avait déclarer vouloir «refonder la capitalisme».
Le 2 avril prochain, le sommet du G20 à Londres s’est promis, entre autres, d’aborder le sujet de la refondation du capitalisme, ou tout du moins d’aborder plusieurs thèmes qui y sont liés, comme les paradis fiscaux, les hedge funds, la rémunération des courtiers et le contrôle des agences de notation.
Avec RIA Novosti.