Avec un portefeuille composé à plus de 80% de placement dans le capital d’entreprises du secteur manufacturier, la SGF admet qu’elle «s’expose à des risques importants avec lesquels elle doit composer».
La majeure partie de la perte, soit 238 millions de dollars, provient des frais de fermeture et la radiation de ses placements dans les entreprises pétrochimiques Pétromont et PTT Poly Canada, et l'entreprise de produits forestiers Temlam.
N'eût été de ces pertes, le rendement de la SGF aurait été de -1,2 %.
Sans compter que la SGF est une autre des institutions québécoises qui avait placé ses billes dans le papier commercial adossé à des actifs (PCAA). Elle accuse une perte de 37 millions de dollars relative à la dépréciation de 41 % de ses placements de 138 millions de dollars en PCAA.
Par ailleurs, la SGF souligne que ses frais d'exploitation n'ont pas augmenté et se sont maintenus à 34 millions de dollars pour l'exercice financier 2008.
De plus, malgré la crise, certains partenaires de la SGF ont eu de bons résultats, ce qui explique que les placements de la SGF ont amélioré leur rentabilité avec des résultats de 36 millions de dollars en 2008, comparativement à 29 millions en 2007.
En 2008, la SGF a investi 176 millions de dollars dans des projets de croissance et de soutien à ses partenaires, conformément aux orientations de son plan stratégique.
