Ainsi, MM. Gillett et Hicks ont maintenu quelque 290 millions de livres auprès de la Royal Bank of Scotland et de la Wachovia Corp. sur la facilité de crédit de quelque 350 millions de livres qui leur était disponible et qui arrivait à expiration la semaine dernière. Ils ont obtenu cela en échange du remboursement immédiat de quelque 60 millions de livres de leur dette.
«Les propriétaires ont réussi à sortir la tête de l’eau. Tout dépend des termes exacts du nouvel accord conclu avec les banques, mais on peut estimer qu’ils disposent maintenant d’assez d’argent pour relancer le club», a dit à Bloomberg Sean Hamil, conférencier de l’Université de Londres spécialisé dans l’industrie du sport.
George Gillett a dû se séparer du Canadien de Montréal
MM. Hicks et Gillett ont acquis l’équipe de Liverpool en 2007 pour quelque 174 millions de livres sterling, assumant du même coup 45 millions de livres de dette. L’emprunt contracté alors auprès de RBS et Wachovia visait à financer l’acquisition et les premiers temps de roulement du club. Mais, l’argent engrangé depuis par Liverpool n’a pas suffi pour rembourser les échéances dues, si bien que les deux propriétaires ont cherché – en vain – un troisième partenaire, pour finir par se résoudre à vendre des biens à eux.
Ainsi, M. Gillett a vendu le 20 juin toutes ses parts, soit 80% d’entre elles, du club de hockey du Canadien de Montréal, pour environ 580 millions de dollars américains.
Quant à M. Hicks, il serait sur le point de céder une partie de ses parts dans l’équipe de baseball des Texas Rangers, parts qu’il avait notamment acquises auprès de l’ex-président George W. Bush. Il serait d’autant plus contraint de le faire qu’il a récemment manqué le remboursement de 515 millions de dollars américains d’intérêt sur un emprunt qu’il a contracté pour l’acquisition du club de hockey des Stars de Dallas.
L’an dernier, l’équipe de Liverpool a réussi à se classer en deuxième position de la Premier League britannique, derrière l’équipe phare de Manchester United.
Avec Bloomberg.
