L'École d'entrepreneurship de Beauce (EEB) prend aussi le chemin de la croissance. À mi-chemin de son objectif de financement de 7,5 millions de dollars, l'école fondée par Marc Dutil et appuyée par la communauté beauceronne vise à rejoindre deux fois plus d'entrepreneurs et gestionnaires ces prochaines années. La campagne de l'EEB, lancée en février, se terminera en septembre 2014.
Aujourd'hui, quelque 5 000 Québécois bénéficient de son savoir, en participant à ses programmes, conférences et formations chaque année. L'EEB voit plus grand, elle veut en toucher 10 000. Cela passera par un agrandissement de ses installations et par un nouveau Centre du savoir en entrepreneuriat. «On a beaucoup de demandes pour rédiger des articles ou faire des conférences. On a des demandes à la pièce et on a de belles histoires à raconter. On va trouver les bons canaux de diffusion, car on sait qu'on a des informations précieuses sur l'entrepreneuriat», souligne la directrice générale, Nathaly Riverin.
Tout ce qu'ont enseigné les Jean Coutu, Laurent Beaudoin, Charles Sirois et autres, l'EEB l'a emmagasiné. Ce que les entrepreneurs-athlètes ont apprécié, retenu et appris, l'école l'a mesuré aussi. Et ce savoir, qui peut être analysé et diffusé, est unique et précieux pour la communauté d'affaires.
À Saint-Georges, où l'EEB emploie désormais 45 personnes, on veut doubler la capacité d'accueil des installations. Le nouveau programme Émergence, destiné aux jeunes entrepreneurs, est appelé à croître, tout comme les activités spéciales de formation et de réseautage.
Déjà, l'impact de l'EEB se révèle plus puissant que l'équipe ne l'avait imaginé. Les entrepreneurs-athlètes de la première cohorte ont augmenté de 2,5 M$ en moyenne leur chiffre d'affaires pendant leur formation.
«On croyait avoir un impact, on a travaillé pour cela, mais c'est davantage qu'on n'imaginait, se réjouit Mme Riverin. On n'avait pas prévu non plus un impact aussi important sur la santé des gens et l'équilibre travail-famille. Nos entrepreneurs sont moins stressés qu'avant et plus heureux, ils ont plus de temps à consacrer à leur famille et ils ont pris conscience de leur rôle dans la société en s'investissant dans des projets communautaires.»
