Tout lâcher... et rebondir

Publié le 03/03/2012 à 00:00

Tout lâcher... et rebondir

Publié le 03/03/2012 à 00:00

Vous en avez ras-le-bol de votre boulot actuel et vous rêvez d'un nouveau départ ? Vous n'êtes pas le seul. L'an passé, près de 30 000 Québécois ont démissionné d'un emploi jugé insatisfaisant et, de ce nombre, beaucoup ont décidé de changer de domaine. Si vous songez vous aussi à un changement de carrière, voici ce qui vous aidera à prendre une décision : le portrait de six personnes qui ont déjà «plongé» ou qui s'apprêtent à le faire, et les conseils de nos experts. Plonger ou ne pas plonger, voilà la question !

Le 28 décembre dernier, Christiane Gingras écoute les informations à la télévision. Les nouvelles ne sont pas roses. Une auto est tombée sur la voie ferrée à l'échangeur Saint-Pierre, dans l'ouest de Montréal. Bilan de l'accident : un mort.

Le 3 janvier, de retour au bureau, cette analyste financière du service des voyages corporatifs de Bombardier Aéronautique apprend que la victime était une collègue de travail. «J'étais assise à la même table qu'elle au party de Noël.»

Sous le choc, elle entre dans le bureau de sa gestionnaire et lui lance : «Le job que je fais, je ne suis plus capable. Aide-moi à prendre le virage !»

Décision impulsive ? Pas tant que cela, en fait. Plutôt la goutte qui a fait déborder le vase. Ou, en langage un peu cru, le coup de pied qu'il fallait à Mme Gingras pour sauter dans l'inconnu... et devenir coach d'ici la fin de 2012.

«Quand tu es jeune, tu veux faire. Mais plus tard dans ta vie, tu veux être. Moi, je suis rendue là. À cette étape-ci de ma vie, j'ai envie d'être un être humain 24 heures sur 24, pas seulement à partir de 17 h», lance la jeune grand-mère de 55 ans, qui dit en avoir encore pour 20 ans à travailler.

«Je ne peux pas me résoudre à emporter dans ma tombe tout ce que la vie m'a appris, sans en faire profiter les autres», explique celle que nous avons rencontrée à la cafétéria de son futur ex-employeur, Bombardier Aéronautique.

Mme Gingras est loin d'être un cas unique. En effet, c'est au Canada que l'indice de mobilité du cabinet de ressources humaines Randstad a le plus augmenté. Cet indice, calculé en sondant au moins 400 personnes par pays dans 27 pays, essaie de prévoir combien de personnes changeront d'emploi au cours des six prochains mois. Il a gagné 12 points (de 99 à 111) du 3e au 4e trimestre de 2011. Sur la même période, l'indice moyen des 27 pays est passé de 103 à 105.

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