G20 : une place de choix pour l'environnement

Publié le 24/06/2010 à 09:48

G20 : une place de choix pour l'environnement

Publié le 24/06/2010 à 09:48

Par La Presse Canadienne

La sécurité est très présente à Toronto pour le G20. Photo : Bloomberg

Un brouillon du communiqué final du sommet du G20, qui a fait l'objet d'une fuite, indique que le développement international et les changements climatiques occuperont une grande part de l'ordre du jour.

Et cela, en dépit des espoirs du premier ministre Stephen Harper de limiter les discussions du sommet à l'économie mondiale.

Le brouillon daté du 11 juin et dévoilé par Greenpeace trois jours avant l'événement révèle que les pays du G20 veulent combattre les causes fondamentales ayant provoqué la récente crise financière et travailler ensemble pour renforcer les réglementations des banques.

Mais les engagements des pays demeurent vagues, et les espaces laissés libres suggèrent que plusieurs détails doivent toujours être discutés alors que les négociateurs se rencontrent mercredi et jeudi, avant la tenue du sommet de cette fin de semaine à Toronto.

Le brouillon de trois pages consacre deux paragraphes entiers aux changements climatiques où les pays s'engagent à investir dans les technologies vertes et à faire tout en leur pouvoir pour favoriser les pourparlers internationaux en vue d'un accord qui serait conclu à la fin de l'année au Mexique.

"Nous réitérons notre engagement à une reprise verte et à une croissance mondiale durable, et cela, entre autres, par le biais d'investissements dans l'énergie propre", peut-on lire dans le brouillon du communiqué, qui souligne également la nécessité pour les pays de laisser tomber les subventions qu'ils accordent aux combustibles fossiles.

Dans le document, les pays se sont également entendus pour mettre sur pied un groupe de travail destiné à éradiquer la pauvreté et à aider les pays en développement, et ce, même si M. Harper a argué dans le passé que le G8 est la tribune où les discussions sur le développement devraient se tenir, puisque ce groupe, plus restreint, comprend les plus grands donateurs.

Mais Stephen Harper fait cavalier seul dans ce dossier puisque les pays comme la Chine, le Brésil et l'Inde identifient leurs propres problèmes de pauvreté lors des rencontres du G20 et aident les autres à faire la même chose. Ces pays font tous partie du G20 mais pas du G8.

Par ailleurs, le communiqué fournit des arguments à ceux qui craignent que le G20 perde de sa capacité à agir de manière coordonnée. Lors de la crise financière, il a été capable de s'unir pour former un programme commun de relance qui lui a permis d'agir en tant que filet de sécurité.

Mais aujourd'hui, alors que l'on tente de prévenir une nouvelle crise de cette ampleur, les pays membres du groupe ne semblent pas s'entendre sur la manière de réformer les institutions financières ou de remettre les économies de la planète sur le chemin d'une croissance durable.

"Il n'y a pas de place pour la complaisance", déclare le communiqué, qui ne détaille cependant pas la manière dont le G20 compte prendre les choses en main.

 

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