Verra-t-on un jour de microéoliennes sur les pelouses des maisons unifamiliales? La question se pose à Victoriaville.
Considérée comme une référence majeure en matière de développement durable, la Ville de Victoriaville débat actuellement de la pertinence d'autoriser les citoyens à installer des microéoliennes sur leurs terrains. Une demande d'un citoyen intéressé a récemment été débattue au conseil municipale. Un résidant, du nom de Steve Lamontagne, souhaite installer une microéolienne sur son terrain, qui borde la forêt du mont Arthabaska.
L'été dernier, la Ville s'était opposée à sa demande, arguant de l'impact visuel d'une éolienne.
Depuis ce temps, le centre de formation Vision 20 20 a forcé la main du conseil municipal en installant une éolienne sur son terrain, situé au centre-ville, et ce, sans permission préalable.
Interrogé par le journal La Nouvelle Union, le maire suppléant de la ville a confirmé étudier la possibilité d'autoriser les microéolioennes, à tout le moins, dans certaines zones résidentielles. «On est en train d'étudier un règlement», a-t-il dit.
Lors d'une récente séance de consultation publique, la plupart des citoyens présents ont exprimé l'avis que la ville devait être plus «permissive» en la matière. «Sans les permettre en plein coeur de la ville, Victoriaville pourrait aller encore plus loin», a dit un entrepreneur, Jean-Noël Proulx, de la firme Énergeable. Les éoliennes, selon lui, ne sont pas plus «laides» que des tours de télécommunications.
