Quelle ampleur prendront ces licenciements? Moins de 20% des entreprises canadiennes estiment qu'ils seront «significatifs».
De plus, 41% des entreprises canadiennes ont déjà interrompu le recrutement de nouveau personnel ou effectueront des gels d’embauches l’an prochain, selon un sondage de la firme de services-conseils Watson Wyatt. Et le tiers (31%) ont confirmé qu’ils ont déjà procédé à une restructuration organisationnelle ou s'apprêtent à le faire.
Dans un tel contexte, les politiques de révision salariale sont en plein réexamen dans 42% des entreprises canadiennes. Par exemple, le budget des augmentations salariales au mérite pourrait passer, en moyenne, à 2,9%, soit une diminution importante par rapport aux projections initiales de 3,5%.
Les industries les plus touchées par ces changements de politique salariale seront celles des finances, des services professionnels aux entreprises et de la fabrication.
Comment faire passer la pillule? En communiquant davantage avec ceux qui conserveront leur emploi. C’est du moins ce qu’envisagent de faire la moitié des entreprises canadiennes, qui devraient d’ailleurs mettre l’accent sur les avantages sociaux offerts par l’entreprise.