Apple suspend les ventes de ses produits en Russie

Publié le 01/03/2022 à 08:40, mis à jour le 01/03/2022 à 16:48

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Publié le 01/03/2022 à 08:40, mis à jour le 01/03/2022 à 16:48

8h02 | Genève — L’ONU et ses organisations partenaires ont lancé mardi un appel d'urgence pour lever 1,7 milliard de dollars américains afin d'apporter l'aide humanitaire dont l'Ukraine, envahie par la Russie, va avoir besoin.

«Nous assistons à ce qui pourrait devenir la plus grave crise de réfugiés en Europe de ce siècle», a lancé Filippo Grandi, le Haut Commissaire de l'ONU chargé des réfugiés.

Sur ce montant total, 1,1 G$ US doivent permettre d'aider 6 millions de personnes dans le pays même pour une première période de trois mois, précise un communiqué de l'organisation.

L'ONU estime que 12 millions de personnes auront besoin d'aide en Ukraine ainsi que plus de 4 millions de réfugiés qui pourraient fuir les combats.

En moins d'une semaine, depuis le début de l'invasion, plus de 660 000 personnes ont fui l'Ukraine et se sont réfugiées dans les pays limitrophes, selon le HCR.

Pour aider ces pays à encaisser le choc, l'ONU a besoin de 550,6 millions de dollars, afin de subvenir aux premières nécessités des personnes qui ont trouvé refuge en Pologne — pays qui accueille plus de la moitié des réfugiés recensés — mais aussi la Moldavie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie. Ce montant doit permettre d'assurer l'hébergement, de distribuer de l'argent et apporter un soutien psychologique à des gens qui ont dû fuir en laissant tout derrière eux.

 

Poutine mis en garde contre des poursuites pour crimes de guerre

7h49 | Londres — Le président russe Vladimir Poutine sera «tenu pour responsable» d'éventuels crimes de guerre commis en Ukraine, a prévenu le gouvernement britannique, le premier ministre Boris Johnson l'avertissant aussi que les pays occidentaux étaient prêts à «intensifier» les sanctions contre la Russie.

«Il est clair à la fois pour Poutine, mais aussi pour les commandants à Moscou, sur le terrain en Ukraine, qu'ils seront tenus pour responsables de toute violation des lois de la guerre», a déclaré mardi le vice-premier ministre britannique Dominic Rabb sur SkyNews.

Le gouvernement britannique, qui a ajouté mardi la plus grande banque russe, le géant public Sberbank, ancienne caisse d'épargne soviétique, à la liste des entités soumises à des sanctions, s'est montré déterminé, aux côtés de ses alliés, à pénaliser la Russie après l'invasion de l'Ukraine.

«Vladimir Poutine a sous-estimé l'unité et la détermination de l'Occident et du reste du monde. Et nous maintiendrons la pression économique», a déclaré Boris Johnson lors d'un déplacement en Pologne. «Il est clair qu'elle a déjà un effet spectaculaire. Nous sommes prêts à intensifier et à continuer aussi longtemps qu'il le faudra». 

L'expulsion de la Russie du Conseil de sécurité de l'ONU figure parmi les «options», a averti un porte-parole du premier ministre.»Clairement, il s'agit de quelque chose dont nous voulons discuter avec les Nations unies».

M. Johnson a rencontré à Varsovie son homologue Mateusz Morawiecki et se rend ensuite en Estonie pour rencontrer le premier ministre estonien ainsi que le président Alar Karis. Il rendra aussi visite à des soldats aux côtés du secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg.

En Pologne, le premier ministre britannique s'est engagé à «rendre plus facile pour les Ukrainiens vivant déjà au Royaume-Uni de faire venir leurs proches dans notre pays», affirmant que jusqu'à 200 000 personnes pourraient être accueillies.

Critiqué pour son manque de générosité, le dispositif d'accueil des réfugiés pourrait être étendu aux parents, grands-parents et membres de la famille étendue d'Ukrainiens installés au Royaume-Uni.

Sur l'invasion de l'Ukraine, Boris Johnson s'est dit «plus convaincu que jamais à mesure que ce conflit progresse que Poutine échouera», et a dénoncé les attaques «barbares» visant les civils.

Les ONG Amnesty International et Human Rights Watch ont dénoncé l'utilisation de bombes à sous-munitions qui ont touché des civils en Ukraine.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a annoncé lundi l'ouverture «aussi vite que possible» d'une enquête sur la situation en Ukraine.

Le procureur de cette cour créée en 2002 pour juger les pires atrocités dans le monde s'est dit «convaincu qu'il existe une base raisonnable pour croire que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité présumés ont été commis en Ukraine».

Evoquant Vladimir Poutine, ses généraux et les militaires russes en Ukraine, Dominic Raab a déclaré à la BBC qu'«il y a un risque bien réel qu'ils finissent sur le banc des accusés d'un tribunal de La Haye».

 

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