Selon eux, la plupart les sanctions économiques actuelles imposées à la Russie resteront en place jusqu'à ce que l'Union européenne et les États-Unis soient convaincus que le cessez-le-feu (globalement respecté depuis la mi-février) durera entre l'armée ukrainienne et les forces séparatistes pro-russes en Ukraine orientale.
«À moins d'une flambée des hostilités, bien des États membres de l'UE n'ont aucune envie de voir les sanctions s'intensifier», font remarquer les deux analystes de la FBN.
Et si ce cessez-le-feu en Ukraine se maintenait pendant plusieurs mois, on pourrait alors assister à un début d'assouplissement des sanctions contre la Russie cet été.
Un signal qui inciterait les investisseurs à retourner en Russie, estime Angelo Katsoras et Pierre Fournier.
«Il en résulterait à court terme une injection de capitaux sur les marchés obligataires et boursiers russes, de la part d'investisseurs assoiffés de rendements», écrivent-ils.
Avec un ratio cours-bénéfice près de 7%, les entreprises russes représentent en effet des aubaines dans les marchés émergents, font remarquer plusieurs analystes financiers. Mais ce sont des aubaines risquées, malgré la possibilité de réaliser des rendements élevés à terme.
Petite question: êtes-vous prêts à prendre ce risque?