L'offre d'Athènes pour rester dans l'euro, base d'un week-end déterminant

Publié le 10/07/2015 à 14:23

L'offre d'Athènes pour rester dans l'euro, base d'un week-end déterminant

Publié le 10/07/2015 à 14:23

Par AFP
Cinq membres de la plateforme de gauche du parti, dont trois députés, ont d'ores et déjà estimé vendredi que le gouvernement ne devait pas céder au "chantage" des créanciers.

Mais M. Tsipras devrait pouvoir compter sur l'appui des grands partis d'opposition, qu'il a abondamment consultés cette semaine.

Signe de sa volonté d'aller vite, il demande dès vendredi l'avis du Parlement grec sur les propositions du gouvernement. Après des discussions en commission, les députés devaient débattre en séance plénière en début de soirée, puis voter dans la nuit.

Aux premières heures de la matinée, M. Tsipras avait fait la leçon à son propre groupe parlementaire réuni à huis clos. "Ou on continue ensemble, ou on chute ensemble", aurait-il averti, arguant qu'au-delà des mesures d'austérité qu'ils n'aiment pas, les Grecs voulaient, pour les trois quarts, rester dans l'euro.

"Il y avait beaucoup de oui dans le non et beaucoup de non dans le oui", expliquait, philosophe et résigné, Grigoris Manthoulis, un commerçant dont l'activité est au ralenti depuis la fermeture des banques et l'instauration d'un contrôle des capitaux, le 29 juin.

Une mesure prévue pour durer jusqu'à lundi mais dont le vice-ministre des Finances Dimitris Mardas a laissé entendre vendredi qu'elle pourrait encore se prolonger, avec des aménagements.

 

Et maintenant, la dette

Mais pour "un accord complet", comme l'a souligné M. Valls, il faudra, du point de vue grec et du point de vue français notamment, non seulement des réformes, mais aussi "une perspective claire sur le traitement de la dette", 180% du PIB grec.

La mise en place d'un plan d'allègement de la dette est la principale concession attendue par Athènes.

Le sujet divise les Européens mais Athènes insiste pour ce débat, avec le soutien affiché, outre de la France, du FMI (dont l'ancien directeur général, Dominique Strauss-Kahn, a plaidé à titre personnel pour un allègement de la dette grecque dans sa première prise de position publique depuis 2011), du président du Conseil européen Donald Tusk et de nombreux économistes.

Berlin a vu vendredi "très peu de marge de manœuvre" pour restructurer cette dette. Une sorte d'avancée néanmoins par rapport à jeudi, lorsque la chancelière Angela Merkel avait dit qu'une réduction de la dette grecque était "hors de question".

Le nouveau ministre grec des Finances Euclide Tsakalotos a espéré pour sa part que "beaucoup des demandes de la Grèce sur la dette vont être acceptées", citant notamment un échange de 27 milliards d'euros d'obligations entre la BCE et le Mécanisme européen de stabilité (MES), prôné de longue date par les Grecs.

Il a été "soutenu complètement" sur Twitter par son prédécesseur Yanis Varoufakis, absent du débat vendredi "pour raisons familiales", mais qui votera par procuration..

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