Crise de la dette: l'OCDE presse la Banque centrale européenne d'intervenir

Publié le 06/09/2012 à 07:54

Crise de la dette: l'OCDE presse la Banque centrale européenne d'intervenir

Publié le 06/09/2012 à 07:54

Par AFP

D'abord, "la situation économique mondiale se détériore en grande partie du fait que celle de la zone euro continue de se détériorer et qu'une solution complète doit encore être mise en place et appliquée", a averti jeudi l'économiste en chef du club de pays riches, Pier Carlo Padoan.

"La récession européenne ralentit l'économie mondiale", résume l'OCDE, qui a revu à la baisse jeudi ses prévisions de croissance pour 2012 pour la quasi-totalité des pays riches du G7 (Etats-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada), à l'exception du Japon.

Qui plus est, "une ultérieure intensification de l'instabilité de la zone euro aurait des effets de contagion significatifs pour la demande mondiale", souligne l'OCDE.

Le second constat est encore plus alarmant: "au sein de la zone euro, la faiblesse de la périphérie", c'est-à-dire essentiellement des Etats du Sud en difficulté comme la Grèce ou l'Espagne, "est en train de s'étendre aux principaux pays".

Du coup, les trois premières économies de la monnaie unique voient leur activité marquer le pas, voire reculer.

L'Allemagne, principal moteur continental, ne devrait enregistrer qu'une croissance de 0,8% cette année (contre 1,2% attendus dans les précédentes prévisions publiées en mai), et traverserait même une légère récession au second semestre.

La France verrait son économie stagner (+0,1% en 2012, contre +0,6 auparavant), selon ces nouvelles prévisions. L'Italie devrait encaisser une récession de 2,4%, encore plus profonde qu'attendu jusque-là (-1,7%).

M. Padoan appelle à des "ajustements qui doivent impliquer tous les pays de la zone euro, tant débiteurs que créditeurs", les premiers devant rétablir leur compétitivité, poursuivre l'assainissement budgétaire, faire preuve de "retenue" dans l'évolution des salaires, mener des "réformes structurelles". Les créditeurs comme l'Allemagne devraient eux "accepter plus d'inflation par les salaires qui, au passage, soutiendrait la consommation", a-t-il jugé.

La révision à la baisse de la croissance est en revanche minime s'agissant des Etats-Unis, où l'organisation s'attend à une croissance de 2,3% cette année (contre 2,4% auparavant). Elle est plus importante au Canada, mais la progression de l'activité devrait y rester relativement soutenue (+1,9% au lieu de 2,2%).

 Au Japon, l'OCDE table désormais sur une croissance de 2,2% (contre 2% dans les précédentes prévisions publiées en mai), grâce "à la reconstruction" post-désastre qui se poursuit" après la catastrophe de Fukushima.

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