Scotia : reprise dans l'immobilier canadien

Publié le 05/05/2009 à 00:00, mis à jour le 08/10/2013 à 07:58

Scotia : reprise dans l'immobilier canadien

Publié le 05/05/2009 à 00:00, mis à jour le 08/10/2013 à 07:58

Il existe «des signes de reprise encourageants», a déclaré Adrienne Warren, économiste principale et spécialiste du secteur immobilier, Études économiques Scotia dans le rapport Perspectives du secteur immobilier.

Pour la Banque Scotia, les demandeurs étaient plus nombreux alors que le nombre de nouvelles mises en vente a chutant, redonnant ainsi un meilleur équilibre au marché.

Pour l'ensemble du pays, le ratio entre les ventes et les nouvelles mises en vente a été en moyenne de 2,2 en mars, en baisse par rapport au sommet cyclique de 2,7 atteint en novembre dernier (un ratio d'environ 2,0 est considéré comme équilibré).

Le prix moyen des habitations est resté stable en février et en mars, mais en baisse de presque 8 % d'une année sur l'autre, ou de 5 % sur une base pondérée régionale des ventes.

Sur une base annualisée, au début de 2009, les prix moyens se situent à environ 6% de moins qu'à la même période l'an dernier, tandis que les volumes de ventes affichent un recul de 16%.

Des risques à la baisse

Si ces signes de reprise sont encourageants, il est trop tôt pour jubiler. Adrienne Warren met en garde contre «un risque à la baisse plus important qu’à la hausse en ce qui a trait aux ventes et aux prix».

Ce risque à la baisse est la conséquence de la détérioration importante du marché de l'emploi, ce qui laisse peu de perspectives de reprise majeure de la demande à moyen terme. De plus, le niveau encore élevé des mises en vente par rapport à la demande sous-jacente continuera d'exercer une pression sur les prix.

La copropriété fragilisée

Le secteur le plus à risque sur le marché est celui des habitations en copropriété dans les grandes villes. On a trop construit dans ce secteur, et l'offre de nouvelles unités en copropriété arrivant sur le marché dépasse maintenant la demande.

Dans les années qui viennent, la pression à la baisse sur les prix se maintiendra. Toutefois, le risque de voir se développer une situation de saturation comme celle de la fin des années 1980 et le vaste renversement des prix qui en découlerait semble encore faible, pense la Banque Scotia. Ce scénario sera évité, car la construction a considérablement ralenti apportant un allègement de l’offre.

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