Fin 2013, c'est avec Sandoz Canada que Klox a signé un accord de commercialisation similaire pour le Canada, avec le traitement pour l'acné et un autre pour le rajeunissement de la peau. L'année d'avant, en 2012, Klox avait vendu un traitement de blanchiment des dents au géant Valeant.
Tous ces traitements sont issus de la même plateforme médicale : la biophotonique, qui consiste à activer un gel dermatologique par des rayons lumineux. Aujourd'hui, grâce à ces ententes, auxquelles s'ajoutent des placements privés, «Klox Technologies est en voie de générer des revenus, prévoit le Dr Hébert. Nous nous préparons à lancer LumiHeal en Europe, qui aidera notamment à réduire le coût des traitements des plaies aiguës et chroniques, qui constituent actuellement un important fardeau financier pour les systèmes de santé à l'échelle mondiale.»
Sa stratégie consistait à dérisquer la plateforme, à lui trouver des débouchés de sorte à financer la poursuite de son développement : la R-D sur la technologie a été financée par la vente d'actifs - le premier étant le traitement de blanchiment dentaire. Et ça a fonctionné. «Si nous avons réussi, c'est parce que nous avons pris tout le temps nécessaire pour développer la science, avec les premières données cliniques», croit-elle.
Cliquez ici pour consulter le dossier Entreprendre au féminin