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Les prix du pétrole, qui se négocient près de leur plus creux en six ans, se dirigent vers une cinquième semaine consécutive de baisse en raison de la surabondance de l’offre.
Vers 6h55 (heure du Québec), les contrats à terme sur le pétrole de la variété WTI cédaient 0,68% à 43,66$US à New York. Les contrats à terme sur le baril de Brent, la référence au Québec, perdaient pour leur part 0,72% à 54,04$US.
«Les marchés sont toujours inquiets par rapport à la surabondance de l'offre», a commenté Ric Spooner, analyste chez CMC Markets à Sydney.
Le haut niveau de l'offre, aux États-Unis et dans le monde, est le sujet dominant d'inquiétudes sur le marché pétrolier, car il a contribué à faire baisser de plus de moitié les prix depuis juin, et à les entraîner en début de semaine à leur plus bas niveau depuis mars 2009.
Les prix du brut ont reculé pour une septième séance au cours des huit dernières jeudi, après que ministre de l’Énergie koweïtien eut indiqué que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devait maintenir son rythme de production actuel pour préserver ses parts de marché.
Cette déclaration n’a pas été de nature à rassurer les investisseurs, a également souligné l'analyste de CMC.
