Après de multiples variations tout au cours de la journée, les principaux indices des Bourses de New York et de Toronto ont clôturé la séance d’aujourd’hui en forte hausse.
Le S&P 500 a terminé sur un gain de 4,74% à 1 173 points. Il s'agit de son plus important gain depuis mars 2009. Le Nasdaq a progressé de 5,29% à 2 483 points, et le Dow Jones a avancé de 3,97% à 11 240.
Pendant ce temps, sur Bay Street, le S&P/TSX de Toronto a terminé sa séance en hausse de 3,75%.
Des pertes récupérées
Un revirement qui, pourtant, ne surprend guère Stephen Gauthier, spécialiste des marchés chez FIN-XO Valeurs mobilières, à Montréal. «Étant donné que la fin du monde n'est pas survenue comme ils le croyaient, plusieurs investisseurs se sont remis à acheter, faisant grimper la plupart des indices sans autres raisons particulières.»
Résultat: les pertes enregistrées hier au cours de la pire séance boursière de New York et de Toronto depuis l'automne 2008, ont partiellement été effacées. Les marchés américains ont récupéré environ le tiers de leurs pertes d'hier, alors que les marchés canadiens en ont récupéré environ la moitié.
Des sueurs froides
L'incertitude la plus importante est survenue dans les minutes suivant la diffusion, à 14h15, des communiqués de la Réserve fédérale américaine (Fed). Quinze minutes plus tard, l'ensemble des principaux indices des Bourses de New York et de Toronto naviguaient en territoire négatif.
La Fed a réitéré que la croissance américaine était «moins forte que prévue» et qu’en conséquence, le taux directeur serait maintenu à son niveau actuel (0% à 0, 25%) au moins jusqu’à la mi-2013.
Il aura fallu une autre demie-heure de sueurs froides par la suite, pour que le portrait revienne résolument au vert, allant jusqu'à dépasser tant sur Bay Street que sur Wall Street, leur niveau de progression d'avant-midi.
Est-ce que ce niveau de progression se répètera demain ou durant les jours à venir? Rien n'est moins certains, si l'on en croit M. Gauthier. Ce dernier rappelle à ceux qui ne l'auraient pas remarqué que l'économie «ralentit à la vitesse grand V» et qu'inévitablement «les profits des entreprises risquent de ne pas être au rendez-vous» au cours des prochaines semaines.
Le huard et l'or montent
Pendant ce temps, le dollar canadien a clôturé en hausse de 1,24 cent, à 102,16 cents US, après avoir plongé précédemment aussi bas que 99,95 cents US.
L'or a terminé la journée en hausse de 29,80 $US, à un nouveau record de clôture de 1743 $ US l'once.
Enfin, le pétrole a cédé 2,01 $US, pour s'établir à 79,30 $ US le baril.
Avec la PC
