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Les Bourses nord-américaines ont replongé dans le rouge en fin de matinée lundi, hésitant entre un indicateur immobilier décevant et la performance applaudie de Caterpillar.
Vers 11h45, le S&P/TSX cède 0,9% ou 122 points à 13595, plombé par les titres d'énergie et des matières premières, qui cèdent plus de 1,3%.
À New York, le S&P 500 cède 0,44% ou 7 points à 1782, le Dow Jones perd 0,13% ou 20 points à 15858 et le Nasdaq recule de 1% ou 40 points à 4087.
La Bourse de New York avait succombé vendredi à une vague d'inquiétude sur les pays émergents, les grands indices boursiers chutant dans le sillage des Bourses mondiales: le Dow Jones avait plongé de 1,96% (soit 318,24 points), à 15879 points et le Nasdaq de 2,15% (90,70 points), à 4128.
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Le Dow Jones, indice vedette de Wall Street, avait enregistré vendredi sa plus forte perte en points et en pourcentage depuis le 20 juin, signant également sa pire semaine, en pourcentage, depuis novembre 2011. L'indice élargi S&P 500 avait basculé vendredi sous le seuil psychologique de 1800 points pour la première fois depuis le 17 décembre.
La place new-yorkaise tentait timidement de panser ses plaies lundi en regardant vers les entreprises alors que les craintes sur les marchés émergents et l'économie chinoise continuaient de faire trembler les Bourses asiatiques et inquiéter les bourses mondiales.
«Les indices trouvent du soutien auprès des résultats bien meilleurs que prévu et les bonnes prévisions du membre du Dow Jones Caterpillar», ont relevé les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
À Toronto, le titre de La Baie fléchit de 2% après que le détaillant a annoncé la vente de son magasin phare de Toronto
Peu après avoir fait part de bénéfices supérieurs aux attentes pour 2013 et prévu un résultat supérieur aux attentes cette année, Caterpillar voyait son action bondir de plus de 6% en début de séance.
Mais une déception dans l'immobilier, un secteur clef pour la reprise de l'économie américaine, limitait les velléités acheteuses des investisseurs. Le département du Commerce américain a en effet annoncé dans la matinée le net repli, de 7%, des ventes de maisons neuves aux Etats-Unis en décembre, plus important qu'attendu par les analystes. Toutefois, les ventes de l'année 2013 sont les meilleures depuis 2008.
Avant une semaine encore chargée en résultats d'entreprises, le marché surveillait également la sortie après la clôture de la publication trimestrielle du géant informatique Apple (+1,47% à 554,10 dollars).
Mais alors que les marchés financiers émergents subissaient de plein fouet les craintes d'une fuite de capitaux vers les pays occidentaux en cas d'un nouveau resserrement de la politique monétaire américaine, les investisseurs guettaient avant tout l'ouverture mardi d'une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed).
Une grande majorité des économistes tablent sur l'annonce d'une coupe supplémentaire de 10 milliards de dollars dans le programme de rachats d'actifs de la banque centrale en février.
Du côté des entreprises, le constructeur aéronautique Boeing avançait de 0,76% à 137,69 dollars alors que la direction de l'aviation civile américaine (FAA) ordonnait une vérification technique de tous ses long-courriers 767.
Le géant américain de l'internet Google reculait de 2,38 dollars à 1.097,05 dollars. Il a annoncé lundi le rachat de l'entreprise britannique DeepMind, spécialisée dans l'intelligence artificielle.
Après de fortes pertes la semaine précédente, les valeurs bancaires hésitaient: Citigroup glissait de 0,02% à 49,32 dollars, Bank of America 0,17% à 16,42 dollars, Morgan Stanley de 0,14% à 30,40 dollars, Goldman Sachs de 0,86% à 166,19 dollars mais JPMorgan Chase avançait de 0,45% à 55,34 dollars et Wells Fargo de 0,40% à 45,66 dollars.
