Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 21/03/2022 à 08:08, mis à jour le 21/03/2022 à 08:11

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture lundi

Publié le 21/03/2022 à 08:08, mis à jour le 21/03/2022 à 08:11

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. Les indices boursiers mondiaux évoluaient dans des marges réduites lundi, faisant une pause après une semaine de forts gains, lestés aussi par le pétrole, de nouveau en nette hausse.

L'Europe financière évoluait en ordre dispersé. Les contrats à terme des principaux indices américains laissaient augurer une ouverture sans tendance, avec une légère baisse pour le Dow Jones et de très faibles variations pour le Nasdaq et le S&P500. 

En Asie, après un début de séance positif, la plupart des marchés se sont affaiblis. La Bourse de Tokyo était fermée lundi, jour férié.

 

Les indices boursiers à 8h03

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones retraitaient de 71,00 points (-0,21%) à 34 562,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 avançaient de 0,75 point (+0,02%) à 4 454,25 points. Les contrats à terme du Nasdaq perdaient 10,00 points (-0,07%) à 14 403,50 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de 52,07 points (+0,70%) à 7 456,80 points. À Paris, le CAC 40 descendait de 2,70 points (-0,04%) à 6 617,54 points. À Francfort, le DAX progressait de 15,98 points (+0,11%) à 14 429,07 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo était fermé. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a cédé 191,06 points (-0,89%) à 21 221,34 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain gagnait 3,80 $ US (+3,63%) à 108,50 $ US. Le baril de Brent de la mer du Nord haussait de 4,28 $ US (+3,97%) à 112,21 $ US.

 

Le contexte

Les cours du baril de pétrole continuaient de se tendre, poursuivant le rebond de la fin de semaine dernière. Eni (+2,34%), TotalEnergies (+1,03%) ou encore BP (+2,62%) en profitaient. 

Les deux types de pétrole étaient passés sous les 100 dollars américains au cours de la semaine passée. Outre la guerre en Ukraine, l'Arabie saoudite a annoncé dimanche une «réduction temporaire» de sa production de pétrole dans l'une des installations du géant Aramco, touchée par une attaque des rebelles Houthis du Yémen voisin.

À l'inverse, le prix du gaz naturel continuait de refluer, passant même sous les 100 euros le mégawattheure pour la première fois depuis le 4 mars (-6,04% à 99 euros à 7h05, heure du Québec). Il avait connu un pic à 345 euros le 7 mars. 

Les marchés sont toujours soumis à de nombreuses incertitudes sur la suite du conflit en Ukraine, l'inflation ou encore la COVID-19 en Chine, énumère également John Plassard, responsable de l'investissement chez Mirabaud. 

L'Ukraine a rejeté dans la nuit de dimanche à lundi l'ultimatum de la Russie exigeant la capitulation de la ville assiégée de Marioupol.

Dans la journée, les marchés prêteront également une oreille à la prise de parole du président de la Réserve fédérale américaine Jerome Powell, une semaine après la réunion du comité de politique monétaire qui a acté la première hausse des taux directeurs de l'institution depuis 2018. 

La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde a affirmé lundi que l'économie de la zone euro ne montre pas aujourd'hui de signaux de «stagnation». 

Le groupe minier Antofagasta grimpait de 5,50% après avoir annoncé son retrait d'un projet d'exploitation du vaste gisement d'or et de cuivre de Reko Diq, situé dans la province pakistanaise du Baloutchistan, suspendu depuis 2011 en raison d'un différend sur la légalité de l'attribution de la licence.

À Paris, ArcelorMittal (+2,63%), Eramet (+4,75%) ou encore Aperam (+5,21%) profitaient des nouvelles tensions sur les matières premières, notamment sur le marché de l'aluminium. À Londres, c'était aussi le cas pour Polymetal (+9,79%), très touchée par les conséquences de la guerre en Ukraine, ou Anglo American (+4,13%).

Un Boeing-737 avec à son bord 132 personnes s'est écrasé lundi dans le Sud de la Chine, un accident qui pourrait s'avérer le plus meurtrier depuis 1994. Le constructeur chutait de près de 6% dans les échanges d'avant Bourse. 

Le secteur européen était aussi en retrait, comme le motoriste Safran (-2,50%), Aéroports de Paris (-2,23%) ou encore la compagnie aérienne Lufthansa (-1,37%). Le concurrent de Boeing, Airbus, cédait 0,57%. 

L'euro reculait de 0,22% à 1,1027 $US. 

Le bitcoin avançait de 0,09% à 41 345 $ US. 

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