Un début de récession aux États-Unis ?

Publié le 28/09/2010 à 14:13, mis à jour le 28/09/2010 à 14:13

Un début de récession aux États-Unis ?

Publié le 28/09/2010 à 14:13, mis à jour le 28/09/2010 à 14:13

Par Olivier Schmouker

Au Texas, des chômeurs forment des groupes de prière. Photo : Bloomberg.

L’indice d’activité manufacturière régionale de la Réserve fédérale de Dallas a accusé une baisse de 17,7 points en septembre. Le mois précédent, le recul avait été de 13,5 points. En fait, il est dans le rouge depuis le mois de juin dernier.

Ce chiffre, qui a pris à contre-pied la plupart des analystes américains, est inquiétant par lui-même, car cela fait maintenant quatre mois consécutifs que l’activité des usines texanes ne cesse de décliner. Et cela semble être pour durer : le sous-indice des nouvelles commandes et celui des livraisons sont négatifs, eux aussi, pour le quatrième mois consécutif. Résultat : le moral des dirigeants d’entreprise de la région en prend un coup, 25% d’entre eux pensant que les six prochains mois seront moins bons que ceux passés, soit un niveau de pessimisme jamais vu depuis plus d’un an.

Peut-on pour autant parler de récession à venir pour le Texas? Non, bien entendu. Une récession économique se définit généralement comme une décroissance de l’évolution du produit intérieur brut (PIB) d’un pays durant au moins deux trimestres consécutifs. Et dans le cas présent, il ne s’agit que d’un trimestre défavorable pour l’un des États de nos voisins du Sud. Toutefois, il s’agit d’un État vital pour la santé économique des Etats-Unis et il n’est pas encourageant de voir qu’il s’enfonce dans la crise économique au lieu de s’en tirer peu à peu…

Les craintes d’assister à une nouvelle récession aux Etats-Unis est de plus en plus souvent exprimée aux Etats-Unis, ces derniers temps. La croissance américaine pour l’ensemble de 2010 a été récemment revue à la baisse par l’OCDE. Le moral des Américains ne cesse de s’assombrir. Et même la Maison Blanche semble se mettre à douter, en reconnaissant que la «reprise» tant espérée est «plus lente à venir que ce que l’on avait prévu».

«Certes, la baisse de confiance des consommateurs américains et la diminution des prix des maisons témoignent de la lenteur et de la fragilité de la reprise économique. Toutefois, il faudrait davantage de signes clairs de l'avortement de cette reprise pour que la Réserve fédérale mette en place une nouvelle vague de politique monétaire expansionniste», dit Francis Généreux, économiste principal, de Desjardins Études économiques.

De fait, tout n’est pas sombre à l’horizon. Hier, le président américain Barack Obama a promulgué une loi donnant un sacré coup de pouce aux PME

 

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