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Le voyagiste montréalais Transat A.T. a amélioré de façon notable sa rentabilité au premier trimestre de 2013, historiquement le plus faible de l'année, mais a tout de même déclaré une perte supérieure aux prévisions des analystes.
Pour la période de trois mois terminée le 31 janvier, Transat a accusé une perte ajustée après impôts de 21,6 M$ ou 0,56 $ par action, comparativement à une perte de 29,9 M$ ou 0,79 $ l’action au trimestre comparable de l’an dernier.
Cameron Doerksen, de la Financière Banque Nationale, prévoyait une perte de 0,56$ par action, tandis que les analystes attendaient en moyenne une perte de 0,52 $ l’action.
Les recettes de la société dirigée par Jean-Marc Eustache se sont établies à 805,7 M$, un recul de 2,8 % par rapport aux revenus de 829,3 M$ réalisés l’an dernier. M. Doerksen anticipait des revenus de 783M$.
La baisse des revenus est principalement attribuable à la décision de Transat de réduire sa capacité sur ses marchés du sud, de la France et des destinations transatlantiques, d'où une diminution du nombre de voyageurs de 12,6 %. En revanche, les prix de vente moyens ont affiché des hausses comparativement à 2012 sur tous les marchés.
«Les changements apportés dans l'organisation depuis 18 mois, de même que notre décision stratégique de réduire légèrement notre capacité, ont contribué à une amélioration de nos résultats», a dit dans un communiqué M. Eustache.
Le voyagiste montréalais a pris plusieurs mesures au cours des derniers mois pour réduire ses coûts et être plus concurrentiel face à ses rivales, dont Sunwing. Lisez notre article Transat: les concessions acceptées pourraient être vaines
Un meilleur deuxième trimestre
Pour le deuxième trimestre, Transat prévoit qu’elle réalisera de meilleurs résultats que l’an dernier.
La capacité de Transat vers les destinations soleil est inférieure d'environ 10 % à celle déployée l'an passé, précise l’entreprise. Les taux d'occupation sont inférieurs à ceux enregistrés à pareille date l'année dernière, mais les prix de vente sont supérieurs.
Sur le marché transatlantique, où c'est la basse saison, la capacité de Transat est inférieure de 18 % à celle déployée l'hiver dernier. Les taux d'occupation sont similaires et les prix de vente sont supérieurs.
En France, où l'hiver représente la basse saison, par rapport à l'an passé à la même date, les réservations moyens-courriers sont similaires, les réservations longs-courriers sont inférieures de 7 % (reflétant la décision de la Société de réduire la capacité) et les prix de vente sont légèrement supérieurs dans les deux cas.
Le bilan de Transat s'est par ailleurs solidifié par rapport à la même période l'an dernier. L'encaisse de la société s'établissait à 247,9 M$ à la fin du premier trimestre de 2013, comparativement à 214 M$ à pareille date en 2012.
Au cours de la dernière année, l'action de Transat a cédé 7%. Elle a clôturé à 6,26$ mercredi.
