Québec: l'économie faiblit

Publié le 26/05/2011 à 13:45, mis à jour le 26/05/2011 à 14:42

Québec: l'économie faiblit

Publié le 26/05/2011 à 13:45, mis à jour le 26/05/2011 à 14:42

Par La Presse Canadienne

Photo : LesAffaires.com

Le produit intérieur brut (PIB) a fléchi de 0,6 pour cent en février au Québec, a indiqué jeudi l'Institut de la statistique du Québec. C'est la première diminution depuis les quatre dernières croissances mensuelles consécutives.

Cela se compare à un PIB en recul de 0,2 pour cent en février au pays.

Les derniers mois ont enregistré des augmentations de 0,1 pour cent en décembre 2010 et de 0,9 pour cent en janvier 2011.

Au niveau des industries, 12 sur 18 affichent des pertes de leur production dont les plus importantes se retrouvent dans celles du commerce de gros (-2,1 pour cent), de la fabrication (-2 pour cent) et des services d'enseignement (-1,5 pour cent).

L'Institut de la statistique du Québec a toutefois fait état de hausses dans les secteurs de l'information et de la culture (+0,8 pour cent), de la finance et assurances, services immobiliers et de location à bail et gestion de sociétés et d'entreprises (+0,3 pour cent) et des soins de santé et assistance sociale (+0,3 pour cent)

Le recul de l'économie est attribué à la faiblesse des secteurs de biens et de services.

Du côté des biens, la production recule de 1,4 pour cent en février, faisant suite à une croissance de 2,6 pour cent en janvier.

À l'exception du secteur des services publics, qui est demeuré stable, la diminution de ce mois s'explique par le résultat négatif dans l'agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse (-1,3 pour cent), l'extraction minière, pétrolière et gazière (-5,8 pour cent), la construction (-0,2 pour cent) et surtout la fabrication (-2 pour cent).

Pour le secteur des services, la diminution se chiffre à 0,3 pour cent en février, après avoir connu des accroissements de 0,3 pour cent en décembre 2010 et de 0,2 pour cent en janvier.

Le commerce de gros, les services d'enseignement et le commerce de détail (-0,6 pour cent) affichent les pertes les plus significatives.

Études économiques, du Mouvement des caisses Desjardins, estime qu'à la suite du bond de 0,9 pour cent du PIB réel en janvier, il fallait s'attendre à un retour du balancier en février.

Le repli mensuel de 0,6 pour cent est certes important, mais il était largement anticipé, a fait valoir Desjardins.

Ses prévisions tablaient sur un recul de 0,5 pour cent.

Selon Desjardins, la croissance annualisée du PIB réel pour cette période devrait avoisiner 3,7 pour cent, conformément au scénario publié en début de semaine.

D'après Marc Pinsonneault, économiste principal de Banque Nationale Groupe Financier, les fluctuations mensuelles du volume des exportations sont particulièrement importantes depuis le début de 2010, et les variations du PIB réel s'en sont fait l'écho.

En supposant un PIB réel stable en mars, la croissance économique annualisée du premier trimestre se situerait quand même à 3,2 pour cent, soit un rythme seulement un peu inférieur à celui attendu pour l'ensemble du Canada, soutien Banque Nationale Groupe Financier.

 

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