La forte croissance de la rentabilité dans les activités de services bancaires canadiens et des marchés des capitaux ont permis à la Banque Royale(Tor., RY) d’afficher un bénéfice supérieur aux prévisions à son deuxième trimestre.

Pour la période de trois mois terminée le 30 avril, le bénéfice net ajusté, qui exclut certains éléments, a progressé de 9% pour s’établir à 2,39 milliards de dollars.

Le bénéfice par action ajusté, qui sert de référence auprès des investisseurs, atteint 1,61$, comparativement à 1,47$ à la même période il y a un an.

Les 14 analystes sondés par Bloomberg tablaient en moyenne sur un profit de 1,59$ par action.

Sans exclure d'éléments, le bénéfice net de la Royale s'est établi à 2,5 milliards de dollars ou 1,68$ par action.

«RBC a affiché des résultats élevés au deuxième trimestre, le bénéfice s'étant chiffré à plus de 2,5 milliards de dollars, ce qui reflète les solides résultats enregistrés dans nos secteurs d'exploitation. Je suis très satisfait de notre rendement record au premier semestre », a dit par voie de communiqué David McKay, président et chef de la direction de la première banque au chapitre de la valeur en Bourse au pays.

Les marchés financiers, une locomotive

La division marchés des capitaux, qui comprend la négociation d’actions, de titres à revenus fixes et de devises, a affiché une croissance de 23% de son bénéfice net, à 625M$. La division des services bancaires aux particuliers et aux entreprises a pour sa part accru son bénéfice de 8% à 1,2G$.

En revanche, le bénéfice net du secteur des assurances a reculé de 20% à 123M$, en raison de changements apportés aux lois fiscales du pays.

La Royale a par ailleurs maintenu son dividende trimestriel à 0,77$ par action. Il sera versé le 24 août.