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Que faire avec les titres de CAE, Toromont Industries et Ubisoft Entertainment ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
CAE Inc. (TSX : CAE)
Le fabricant de simulateurs de vols a annoncé lundi avoir conclu un contrat d'une valeur d'environ 90 millions $ CAN portant sur la formation des techniciens de maintenance de l'appareil CC-130J pour le gouvernement du Canada. Richard Stoneman de Dundee Capital Markets croit que ce ne sera pas le dernier contrat du genre. Les Forces canadiennes ont fait l’acquisition de 15 hélicoptères CH-47 Chinook pour lesquels CAE s’occupe de la formation des pilotes. M. Stoneman s’attend à ce que l’entreprise obtienne un autre contrat pour ces appareils. En fait, la formation des techniciens de maintenance pourrait devenir un secteur d’importance pour CAE. L’analyste maintient sa recommandation d’acheter et son prix cible à 11,50 $. M.L.
Toromont Industries (Tor., TIH)
Le titre du distributeur de machinerie et d’équipements de compression pour l’industrie gazière a déjà chuté de 15 % après le dévoilement de bénéfices 80 % inférieurs aux prévisions pour son premier trimestre de 2010, le 14 mai dernier. Les investisseurs devront toutefois s’armer de patience, car il faudra attendre 2011 avant de voir son bénéfice retrouver le niveau qu’il avait atteint en 2009, estime Jayson Moss, de Salman Partners. Les prix déprimés pour le gaz naturel incitent les producteurs à réduire leurs activités de forage. Le rendement de dividende de 2,3 % du titre et son évaluation modeste par rapport à sa valeur comptable, offrent un bon point d’appui à son action en Bourse en attendant la reprise, dit-il. D.B.
Ubisoft Entertainment (Par., UBI)
Bien que l’année financière 2010, terminée à la fin du mois de mars dernier, ait été difficile pour Ubisoft, l’entreprise française devrait connaître une bonne année 2011, selon Edward S. Williams, analyste de BMO Marchés des capitaux. Le concepteur de jeux vidéo lancera plusieurs titres à succès cette année, ce qui lui permettra d’augmenter ses revenus. La faiblesse de l’euro favorisera l’exportation de ses produits, affirme M. Williams. Toutefois, ce gain sera réduit par l’augmentation des coûts de main-d’œuvre aux États-Unis et au Canada, qui est rémunérée en devises locales. De plus, la société a continué à effectuer des embauches. Au cours de l’année financière 2010, Ubisoft a recruté 600 développeurs. L’ajout de sang neuf aidera Ubisoft à sortir davantage de produits de qualité, conclut M Williams S.R.
