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Que faire avec les titres de Banque TD, Manitoba Telecom et Jazz Air ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Banque TD (Tor., TD)
En achetant la banque South Financial Group, la Banque TD accroît sa présence américaine et renforce son positionnement de façon rentable, apprécie Kevin Choquette, analyste chez Scotia Capitaux. La transaction, d’un coût de 191,6 M$ US, permet à l’institution canadienne d’ajouter 66 succursales en Floride, 83 en Caroline du Sud et 27 en Caroline du Nord à son réseau aux États-Unis, pour un total de 179 succursales, soit une hausse de 17 %. Les analystes, dont M. Choquette, maintiennent leur cible et leur recommandation sur le titre. Ils voient en moyenne l’action de la Banque TD s’échanger pour 80,75 $ dans un an.
Manitoba Telecom Services inc. (Tor., MBT)
L’action du fournisseur manitobain de télécommunications a perdu plus de 12 % depuis un mois, et Greg MacDonald de la Banque Nationale Financière en profite pour faire passer sa recommandation de «sous-performance» à «performance», en maintenant une cible à 30 $. Les résultats du dernier trimestre ont fait peur quant à la durabilité du dividende, mais la dépréciation du titre le rend plus intéressant. Selon l’analyste, l’atteinte de la cible d’ici un an procurerait un rendement de 4 %, en plus d’un dividende estimé à 9 % de la valeur de l’action. M.L.
Jazz Air (Tor., JAZ.UN)
La rentabilité de Jazz Air à long terme est incertaine selon Claude Proulx, analyste de BMO Marchés des capitaux qui établit un cours cible de 4,20 $ sur le titre du transporteur aérien d’Halifax. David Newman, analyste de la Banque Nationale Financière, quant à lui, abaisse son cours cible qui passe de 5,50 dollars la part à 5 dollars. Jazz Air refuse de dévoiler sa marge de profit, mais les deux analystes estiment qu’elle est assez faible. De plus, les pilotes négocient actuellement une nouvelle convention collective. Le transporteur et les pilotes ont jusqu’au 12 juin pour s’entendre et éviter une grève. Le pouvoir de négociation des pilotes est généralement fort, et Jazz Air devra vraisemblablement augmenter leur salaire. Cette augmentation des dépenses salariales risque de réduire encore plus la marge de profit de Jazz Air, estime M. Proulx. S.R
