Rogers (RCI.B, 43,19 $) : les analystes donnent la chance au coureur, un premier président embauché de l’extérieur
À première vue, l’ex-cadre britannique de Vodafone, embauché à la présidence de Rogers Communications, possède tout le bagage nécessaire pour diriger le principal fournisseur sans-fil et câblodistributeur au pays.
Les analystes donnent donc la chance au coureur, le premier président recruté à l’extérieur de l’organisation, qui entrera en poste le 2 décembre, à temps pour les enchères de fréquences sans-fil de janvier.
Même si M. Laurence est réputé pour ses qualités de redresseur, les analystes s’attendent à ce qu’il améliore le service à la clientèle de Rogers, puisqu’il a déjà visité des magasins Rogers et a participé à des forums de discussion en cachette, pour se préparer à ses entrevues d’embauche.
« Guy Laurence a une longue expérience dans les marchés sans-fil arrivés à maturité. Son approche non conventionnelle pourrait apporter un changement de culture majeur et favorable », indique Jeff Fan, de Banque Scotia, qui maintient sous cours-cible de 52 $.
Chez Vodafone, M. Laurence, 51 ans, dirigeait le troisième fournisseur sans-fil britannique avec 19 millions d’abonnés et une part de marché de 24 %.
En 2012, il a aussi piloté le rachat de Cable & Wireless, une société offrant des services filaires aux entreprises. Il a aussi été cadre dans plusieurs médias, une expérience qui lui servira chez Rogers, précise Colin Moore, de Credit Suisse.
L’analyste de Credit Suisse reste toutefois neutre envers Rogers à court terme parce que les revenus par abonné se modéreront et que le deuxième semestre de 2013 verra une hausse des coûts. Son cours-cible : 50 $.
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