Photo: Bloomberg
Plombée par la baisse du dollar canadien et des difficultés sur le marché français, Transat A.T. veut réduire ses coûts de 100 M$ en trois ans dans le cadre d’un plan dévoilé après la publication de résultats décevants.
L’impact de la baisse du dollar a été pire qu’anticipé au premier trimestre de l’exercice 2015, terminé le 31 janvier. La société a dévoilé une perte ajustée de 0,84$ par action, comparativement à 0,60$ à la même période l’an dernier. Les analystes interrogés par Bloomberg prévoyaient une perte de 0,67$.
Les revenus ont décliné de 6,9% à 788,6 M$. Les recettes sont ainsi inférieures à la prévision de 823 M$. La perte nette, pour sa part, a gonflé de 176% à 64,4 M$.
« Sur le marché des destinations soleil, la hausse des prix de vente, nos initiatives de réduction de coûts et notre programme de couverture des devises n'ont pas été suffisants pour éliminer l'augmentation de nos charges opérationnelles causée principalement par la baisse récente et importante du dollar canadien par rapport au dollar américain, commente Jean-Marc Eustache, le pdg. Combinée à la détérioration de nos résultats en France et à la réduction des revenus de sous-contrats aériens, ceci nous empêche de présenter une amélioration par rapport à l'an dernier pour le trimestre. »
Plan stratégique et rachat d’actions
La société a aussi dévoilé les grandes lignes de son plan stratégique 2015-2017. Elle veut réduire ses coûts de 100 M$ en trois ans. Cela représente des économies de 45 M$ en 2015, de 30 M$ en 2016 et de 25 M$ en 2017.
Pour y parvenir, la société va poursuivre la modernisation de ses systèmes de réservation afin d’être plus efficace. Elle réaménagera sa grille horaire, la taille et la densification de ces appareils selon les vols. Elle veut également tirer davantage de revenus en services offerts aux voyageurs.
La société a aussi annoncé son intention de lancer un programme de rachat d’actions. Elle n’a pas déterminé le nombre de titres qu’elle souhaiterait acquérir, mais note que le maximum réglementaire peut s’établir jusqu’à 10% des actions flottantes.
