Mega Brands tourne la page sur la crise de 2010

Publié le 26/03/2013 à 14:42, mis à jour le 27/03/2013 à 11:09

Mega Brands tourne la page sur la crise de 2010

Publié le 26/03/2013 à 14:42, mis à jour le 27/03/2013 à 11:09

Par Dominique Beauchamp

Le fabricant de blocs de construction Mega Brands (Tor., MB) tourne la page sur sa crise de liquiditiés qui avait  entraîné une recapitalisation douloureuse pour ses actionnaires, en 2010.

Ses trois principaux actionnaires, l’assureur Fairfax Financial, le gestionnaire de fonds communs Invesco Trimark et le fondateur Victor Bertrand, injectent 53 M$ dans l’entreprise en convertissant un peu moins de la moitié des bons de souscription obtenus lors de la recapitalisation de 2010.

Cette conversion prématurée fera passer la dette de Mega Brands de 115 à 52,2 M$ et économisera à la société 6,2 M$ en frais d’intérêts par année, soit environ 0,22 $ par action.

« Mega Brands élimine une dette très coûteuse, avec un coupon d'intérêts de 10 %, qui avait été contractée au pire de sa crise de liquidités. La conversion des bons devance aussi l'émission de nouvelles actions qui aurait peser sur son titre ", explique Neil Linsdell, de Valeurs mobilières Industrielle-Alliance,

Le rachat hâtif de la moitié des débentures émises lors de la recapitalisation de 2010 gonflera les flux de trésorerie de 4,3 M$ en 2013 et de 5,2 M$ en 2014, calcule Gerrick L. Johnson, de BMO Marchés des capitaux

« Ce rachat est un vote de confiance de la part de ces bailleurs de fonds en la capacité de Mega Brands de générer à l’interne les flux de trésorerie dont elle a besoin », indique l’analyste de BMO.

Les porteurs des débentures rachetées sont en effet prêts à se priver de revenus d’intérêts de 10 % sur deux ans pour obtenir aujourd’hui des actions qu’ils auraient obtenu de toute façon à l’échéance des débentures en mars 2015 ".

L’amélioration du bilan et de la flexibilité financière de Mega Brands est favorable à la société. « Ces actionnaires parient en quelque sorte que les perspectives de l’entreprise s’améliorent suffisamment pour compenser la perte des revenus d’intérêts », écrit M. Johnson.

M. Linsdell calcule que la société dégagera des flix de trésorerie totaux de 50 M$ de son exploitation cette année en 2013 et en 2014, de quoi racheter la débenture qui échoit en mars 2015.

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