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La Banque TD est de nouveau au coeur des rumeurs d'acquisition au sud de la frontière. Elle lorgnerait Citizens, la division américaine de détail de la Royal Bank of Scotland.

La rumeur voulant que la TD achète le Groupe Financier Citizens circulait déjà dans les salles de négociations il y a environ un an.

Cette rumeur a été remise au goût du jour par le Sunday Times qui révèle que le gouvernement britannique, propriétaire de 82% de RBS, souhaite se désengager de la banque et monétiser sa participation. En février, l’Angleterre avait annoncé qu’elle voulait se séparer de 20 à 25% de Citizens.

Citizens est évaluée à 12 GUS$. L’institution est active dans 12 États américains, dispose de 92 GUS$ en dépôts et de 118 GUS$ d’actifs.

Le top 5 dans la mire

La dernière fois que des rumeurs ont émergé, plusieurs analystes ont dit qu’en théorie une telle transaction faisait du sens pour la TD, car l’institution financière mise clairement sur les États-Unis pour assurer sa croissance à moyen et à long terme.

Si la TD acquiert la totalité de Citizens, elle sera catapultée à la cinquième place dans le classement des banques américaines.

La Banque TD a déjà investi massivement au sud de la frontière en achetant la Banknorth et la Commerce Bank, mais le marché s'est transformé au cours des dernières années. Le rendement de l'avoir des actionnaires de la branche américaine est en moyenne de seulement 8,6% au cours des quatre derniers trimestres.

Quelques mois après les premières rumeurs, le PDG de la TD, Ed Clark, semblait gêné par les questions au sujet de Citizens et avait déclaré que son achat ne satisferait pas les critères financiers de la TD et que le marché n’accepterait pas cette transaction.

 «Malgré ce qu'ont affirmé de récents articles, je voudrais mettre un terme aux interrogations. Nous ne croyons pas que l’acquisition de Citizens, la branche de la RBS, soit réalisable et que cela atteigne nos critères», avait déclaré Ed Clark.