1. Contexte

La Bourse de New York devrait débuter en territoire positif vendredi une séance où sont attendus quelques indicateurs macroéconomiques américains.

La veille, Wall Street avait clôturé en hausse, anticipant de meilleures perspectives de croissance après l'adoption de la réforme fiscale.

Ces bonnes perspectives de croissance se sont ajoutées à l'optimisme suscité par les chiffres économiques robustes publiés jeudi pour le troisième trimestre 2017, la progression du PIB américain étant évaluée à 3,2% en rythme annualisé.

Les marchés mondiaux ont été soutenus tout au long de l'année par l'espoir que la réforme fiscale promise par le président américain Donald Trump lors de son élection profite aux entreprises et aux ménages. Mais une fois la réforme adoptée, les investisseurs ont pris leurs bénéfices.

Le marché a été de nouveau pris par une frénésie d'achats jeudi, pariant sur le fait que la réforme allait doper une économie américaine déjà en bonne santé, d'autant que le Congrès a évité au gouvernement un douloureux shutdown, une fermeture partielle des administrations fédérales.

Krach pur et dur? Ou correction passagère d'une monnaie virtuelle erratique? Le bitcoin dégringolait vendredi, presque aussi brutalement qu'il a flambé ces dernières semaines, sans que les experts de la finance ne sachent vraiment l'expliquer. La plus célèbre des cryptomonnaies cotait vendredi autour de 12.500 dollars.

Les investisseurs choisissent d'éviter toute prise de risque à la veille d'une pause prolongée pour les fêtes de Noël.

2. Prévisions

Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average, qui donne sa tendance, était quasiment à l'équilibre, grignotant 0,06%, tout comme celui du Nasdaq, à dominante technologique (+0,04%) et celui de l'indice élargi S&P 500 (+0,08%).

3. À l'étranger

La Bourse de Londres a terminé vendredi en légère baisse de 0,15%, dans un marché peu actif à l'occasion d'une séance écourtée et au lendemain d'un record absolu de fermeture.

La Bourse de Hong Kong a fini en hausse vendredi avant la trêve de Noël, dans le sillage des autres places asiatiques et de Wall Street.

L'indice Hang Seng Index a pris 0,72% (+210,95 points), à 29.578,01 points.

En Chine continentale, l'indice composite de Shanghai a reculé de 0,09% (+3 points) à 3.297,06 points avec un volume de transactions de 152,1 milliards de yuans (19,46 milliards d'euros). Sur la semaine, il a gagné 0,95%.

L'indice composite de Shenzhen a cédé 0,18% (+3,49 points) à 1.901,56 points, avec un chiffre d'affaires de 185,2 milliards de yuans (23,7 milliards d'euros). Il a quasiment stagné sur la semaine (+0,02%).

4. Agenda

Des indicateurs sont notés à l'agenda de ce vendredi. Les investisseurs seront attentifs aux dépenses de revenus des ménages, aux commandes de biens durables ainsi qu'aux ventes de logements neufs pour le mois de novembre aux Etats-Unis.

Ils surveilleront enfin la deuxième estimation du moral des ménages pour le mois de décembre, publiée par l'Université du Michigan.

5. Titres en action

Québecor (QBR.B, 23,61$): hausse de recommandation. Desjardins Marché des capitaux hausse sa recommandation à "achat". Maher Yaghi indique que la "sous-performance" du titre a conduit à une amélioration de l'équation risque/rendement. Il estime que la guerre de prix qui se dessine en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique (alors que Shaw tente de prendre des parts de marché) ne s'étendra pas au Québec.

BlackBerry (BB, 12$ US): bons résultats, mais... BMO Marchés des capitaux réitère une recommandation "performance de marché". Au troisième trimestre, la société rapporte un bénéfice ajusté de 0,03$ US par action, comparativement à une attente maison et un consensus pour une perte de 0,03$ US. Les revenus de 235 M$ sont également au-dessus de l'attente maison à 207 M$ et du consensus à 217 M$ US.

Bombardier (BBD.B, 3,06$): autre revers au Département du commerce américain. Desjardins Marché des capitaux renouvelle une recommandation d'achat. Le Département du commerce américain annonce sa décision finale et ramène les droits imposés sur le CSeries de 300% à 292%. Benoît Poirier se dit déçu de la décision, mais affirme toujours voir un renversement possible alors que la plus importante décision sur le dossier doit venir de la US International Trade Commission le 1er février 2018.