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Selon les données fournies par la liste de Forbes au sujet des 400 personnes les plus riches des États-Unis, nous obtiendrions une somme totale de 1,2 billions de dollars. Warren Buffett et Bill Gates se sont donnés comme objectif de convaincre ces gens de donner au moins 50% de leur richesse à des oeuvres de charité, que ce soit de leur vivant ou à la mort.
Ces deux individus se sont rencontrés en mars dernier, dans le restaurant dont la photo figure ci-haut, à Omaha. C'est le genre d'endroit qu'ils ont choisi pour discuter de la façon la plus efficace pour convaincre 400 individus de verser plus de 600 milliares de dollars! Un fait notable : c'est Buffett qui avait payé pour le repas.
Nous espérons que ce mouvement prendra de l'ampleur, car nous croyons que la diminution de la pauvreté passe par la générosité, et non par la coercition. Dans une économie socialiste communiste, on tente d'éradiquer la pauvreté en forçant le partage des ressources. Le principe se présente bien, et véhicule une valeur bien répandue qu'est le partage. Mais en pratique, on obtient toujours un gouvernement très corrompu, qui vit dans la richesse, alors que son peuple souffre de pénuries de toutes sortes.
C'est le cas actuellement au Vénézuela, alors que Hugo Chavez s'affaire à socialiser tout le pays. À l'heure actuelle, le pays souffre d'une pénurie de pain, de viande et de sucre, et doit composer avec un taux d'inflation de 30%.
Le partage forcé nuit à la productivité, puisque les personnes qui voudraient devenir riches ne peuvent pas le faire, à moins de se lier d'amitié avec le gouvernement! Or, Buffett et Gates s'efforcent de répandre la valeur du partage à travers une société pouvant bénéficier du meilleur des deux mondes. D'un côté, on permet aux individus de s'épanouir, et de l'autre, on leur suggère de donner généreusement lorsqu'ils ont réussi. C'est le principe de s'aider soi-même, pour ensuite aider les autres lorsqu'on le peut.
Il sera intéressant de voir jusqu'où ira ce beau projet. Il changera peut-être à jamais notre façon de percevoir la richesse et la pauvreté!
