[Photo : courtoisie]
BLOGUE. Les jeux sociaux ont le vent dans les voiles et ce n’est pas que les studios établis qui y voient une opportunité à Montréal. Inspiré par le succès de Zynga, le jeune ingénieur en informatique Kien-Van Tram a fondé Vandal Games en avril 2011. Son but : réussir à se tailler une place sur ce marché très compétitif en misant sur les jeux de type MOBA, dont les parties sont courtes et en temps réel.
Vandal Games compte aujourd’hui une dizaine d’employés travaillant à partir des bureaux du Centre de l'entrepreneurship technologique (Centech), à Montréal. Kien-Van Tram, le PDG de la jeune entreprise, compte lancer son premier jeu d’ici trois mois. Ce dernier sera d’abord disponible sous la forme d’une application Facebook et empruntera le modèle d’affaires en vogue du freemium qui, dans le cas des jeux sociaux, repose uniquement sur la vente de biens virtuels.
Malgré la férocité de la compétition dans ce créneau et l’avantage de taille de certains de ses acteurs, Kien-Van Tram ne doute pas du succès du jeu qu’il prépare : « On va se concentrer sur un type de jeux sur lequel ne travaille pas Zynga », lance-t-il. L’informaticien fait également valoir qu’il n’a pas besoin de rejoindre une audience aussi importante que Zynga pour être rentable. Selon lui, le taux de conversion des joueurs intéressés par ses jeux sera plus important que celui de l’industrie : « Les jeux de type MOBA impliquent un nombre restreint d’amis proches, qui se connaissent dans la vie, explique Kien-Van Tram. Cette réalité a pour effet d’augmenter la valeur d’une victoire aux yeux des joueurs et les incitera à acheter pour mieux performer. »
Kien-Van Tram comptera ainsi sur la vente de potions et d’armes améliorant la performance des personnages de son jeu pour rentabiliser son entreprise. En attendant, le PDG de Kien-Van Tram devra trouver du capital bien réel pour financer le lancement de son premier jeu. Il s’apprête d’ailleurs à effectuer une deuxième ronde de financement.
À propos de la start-up de la semaine :
Chaque semaine dans la mesure du possible, je présente sur ce blogue une start-up québécoise prometteuse. Vos suggestions sont les bienvenues et je vous invite à m’en faire sur Twitter, Google + ou directement par courriel à julien.brault@tc.tc.