Le Québec doit accueillir plus d'immigrants économiques, mais nous devons mieux les sélectionner et les intégrer.
Nous devons assurément favoriser l'immigration francophone, mais en même temps, être plus sélectifs dans le recrutement de candidats qui ont peu de chances d'intégrer assez rapidement le marché du travail. L'Afrique a fourni 35 % des immigrants admis au Québec de 2009 à 2013, comparativement à 17 % pour l'Europe et à 20 % pour l'Amérique latine.
Nous devons être plus ouverts à l'entrée d'experts (ingénieurs, scientifiques, etc.) qui ne parlent pas le français et qui pourraient contribuer de façon notable à l'innovation et à la productivité de nos entreprises.
Il faut encourager par des stages les étudiants étrangers dans nos universités et nos cégeps à intégrer notre marché du travail. Ne connaissent-ils pas déjà les valeurs de notre société ?
Les immigrants investisseurs ont un très faible taux de rétention. Néanmoins, ceux qui arrivent avec une connaissance du français restent davantage au Québec. Ne pourrions-nous pas en même temps chercher à recruter des investisseurs qui ont la fibre entrepreneuriale ?