La gouvernance médicale d'un centre de santé universitaire est complexe en raison notamment de leur triple mission (les soins, la formation et la recherche). L'exécution de ces missions est la responsabilité de l'établissement, mais cette exécution ne peut se faire dans l'harmonie sans la pleine collaboration des directions des départements de soins et des directions des programmes d'enseignement de la faculté.
L'autre facteur important de l'équation est le statut de libre entrepreneur des médecins, qui ne s'estiment pas responsables des questions opérationnelles. Les chefs de département signent des contrats de service, mais leur responsabilité administrative est limitée. Les médecins sont responsables de leurs actes médicaux, qui sont surveillés par le Collège des médecins, mais ils ne sont ni tenus pour responsables, ni solidaires en cas de problèmes de gestion. Puisque les médecins ne sont pas des employés, la direction ne peut les contraindre à s'engager dans la solution de problèmes particuliers. Ils peuvent même refuser une telle demande, comme cela semble être le cas au département de chirurgie du CHUM. C'est un non-sens absolu.
Heureusement, aucun autre département du CHUM ni aucun autre établissement de santé ne serait aux prises avec une crise analogue.
Il importe néanmoins que les autorités pertinentes (le CA du CHUM, le ministère et les fédérations de médecins) collaborent étroitement pour corriger cette dysfonction. Souhaitons qu'elles trouvent un mécanisme qui, non seulement permettra au CHUM de réaliser pleinement ses missions, mais évitera à d'autres établissements de subir une telle crise. Quant au gouvernement, il doit légiférer pour donner aux chefs de département des obligations de résultat à l'égard de l'ensemble des missions des établissements et de leurs objectifs opérationnels.
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Québec a donné le feu vert au projet de ligne de transport d'électricité de 400 km qui reliera la centrale Chamouchouane au Lac-Saint-Jean et l'île de Montréal. Ce projet a reçu l'aval de la Régie de l'énergie et de la Commission de protection du territoire agricole. Il reste certains opposants au projet, mais vient un moment où il faut passer à l'action si l'on veut créer la richesse nécessaire au financement de nos programmes sociaux.
Je n'aime pas
EDC, une agence fédérale de crédit à l'exportation, a prêté 526 M$ à Volkswagen pour l'aider à accroître sa production aux États-Unis et au Mexique. Selon le syndicat Unifor, ce prêt n'inclut aucune condition selon laquelle il bénéficiera aux fabricants canadiens de composants. Il est ironique que Ford se soit vu refuser une aide suffisante pour établir une usine de moteurs à Windsor.