BLOGUE Bon retour de vacances à tous!
Por débuter l'année comme il se doit, il me semble pertinent d'y aller de quelques prévisions. Je prévois que 2012 sera l’année de la finance. Encore, je sais. Mais cela s’impose. Il reste encore beaucoup de dossiers à “régler”. Que voulez-vous, le secteur financier est un peu comme le p’tit tannant dans une classe ou dans une famille. Il reçoit plus d’attention que les autres parce qu’il fait constamment des mauvais coups. C’est injuste pour les individus, mais nécessaire pour le groupe. ;-)
Voici les dossiers qu'il faudra suivre dans le secteur financier;
1-Le “traitement équitable du consommateur”. Surveillez bien cette expression, il s’agit d’un concept né dans la foulée de la crise financière. Il est question de rendre les représentants du secteur financier plus responsables/impitables de leurs gestes et de leurs paroles dans leur relation avec la clientèle. Ce vaste concept inclut, entre autres, de litéracie financière, c'est-à-dire s’assurer que le client comprend bien le produit qu’il achète. Que toute forme de communication entre une institution financière et ses clients est claire et précise. On emploie la terme équitable car il n'est pas question de donner toujours raison à client dans toutes les circonstances.
2-Les agences réglementaires aussi seront sous les projecteurs. Je vous rappelle la décision du juge Rakoff du 28 novembre dernier qui a cassé l’entente de 285M$ entre la SEC et Citigroup où la société dédommageait ses clients pour fausse représentation. La raison du jugement Rakoff: Citigroup n’admet ni ne réfute ses torts. Elle se contente de payer et tourner la page.
Le juge Rakoff veut que la SEC appuie davantage ses poursuites afin que la vérité émerge. C’est un geste important , certes. Ma collègue Ariane Krol de La Presse a même qualifié le juge Rakoff “d’indigné utile”. Mais, derrière les idéologies, il y a la réalité…
La voici:
-budget de la SEC pour faire respecter la réglementation; 450M$
-budget marketing de la Bank of America : 2G
-réserves mises de côté par JP Morgan Chase au troisième trimestre de 2010 en cas de procédures légales contre elle: 4G$.
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