Un doute m’assaille. Cette semaine, un sondage commandité par l’IQPF laissait entendre que la majorité des Québécois n’avait pas de conseiller financier - alors à qui poser des questions ? Mais surtout, je m’interroge sur l’efficacité du message, quand bien même serait-il livré par deux personnes archi populaires aux heures de grande écoute.
Car la littératie financière rencontre une forte opposion. Comme on dit en langage militaire, il y a surnombre. Et pas par une petite marge. Nous baignons dans une culture de consommation qui favorise l’appât du gain facile et la satisfaction immédiate de ses envies. Elle est partout, à la télé, dans les vitrines, à la maison, au cinéma, dans les jeux, sur le net… Chez Le Banquier.
Outre cet avantage numérique, l'adversaire sollicite des mécanismes beaucoup plus encrés dans notre ADN que la tempérence et la projection de la retraite.
Je ne dis pas que la guerre est perdue d’avance, mais nous sommes engagés dans une bataille de longue haleine. Est-ce que je peux me permettre cette proposition? Je commencerais par brandir un étendard plus sexy que la «littératie financière»… Des idées quelqu’un ?
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