Ce blogue comporte des scènes de nudité

Publié le 10/11/2014 à 10:28

Ce blogue comporte des scènes de nudité

Publié le 10/11/2014 à 10:28

Rappelons les mesures annoncées: augmentation de la Prestation universelle pour la garde d’enfant de 100 à 160 $ par mois pour chaque enfant de moins de 6 ans; nouvelle prestation de 60 $ par mois pour les enfants de 6 à 17 ans; augmentation de 7000 à 8000 $ du maximum admissible annuellement pour les frais de garde. J’omets ici quelques détails. Mais de l’avis de fiscalistes que j’ai consultés, ces mesures auront dans la majorité des cas un impact relativement mineur sur le portefeuille des parents, notamment à cause de l’abolition dans la foulée du crédit d’impôt pour enfants.

L’élément central de la présentation du 30 octobre dernier est la possibilité accordée aux couples avec des enfants mineurs de fractionner leur revenu. Ainsi, le conjoint dont le revenu est le plus élevé peut attribuer jusqu’à 50 000 dollars à l’autre dont le revenu est plus faible. Il s’agit d’une opération comptable (il n’y pas de transfert d’argent) qui permet de réduire le taux d’imposition combiné du couple. Le gouvernement a plafonné à 2 000$ l’économie d’impôt générée par cette opération. Plus l’écart de revenu est important, plus le couple pourra profiter de cette mesure. Le cas ultime est celui de parents dont l’un a un salaire élevé tandis que l’autre reste à la maison.

J’ai du mal à comprendre l’approche. Qui veut-on cibler ? Cette mesure m’apparaît injuste. Non pas parce que j’en suis exclus. Non pas non plus parce qu’elle ne vise que les parents. Non, c’est plutôt parce qu’elle bénéficie à un modèle de la famille, plus traditionnelle.

Qui ne profite pas des mesures fédérales:

-Les parents à faible revenu, puisque ils sont déjà imposés au taux le plus faible;

-Les parents dont le revenu sont plus ou moins égaux;

-Les familles monoparentales.

À eux s’ajoutent les couples sans enfant et les célibataires.

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À propos de ce blogue

Les finances personnelles, ça consiste à gérer son argent au jour le jour en fonction d’objectifs plus ou moins éloignés. En regardant du bon angle, on constate qu’il s’agit d’un instrument pour réaliser ses ambitions et ses rêves. C’est avec humanité et une pointe d’humour que Daniel Germain compte aborder les finances personnelles dans ce blogue, dont l’objectif est de vous informer et de vous faire réagir. Daniel Germain assume la direction du magazine de finances personnelles Les Affaires Plus depuis 2002 et a développé de vastes connaissances sur le sujet.