Les marchés des commodités et donc le TSX se sont fait frapper fort depuis hier. À part les raisons officiellement évoquées comme la crise au Japon, il semble évident que le véritable facteur qui a ébranlé les marchés est le changement d’opinion de Goldman Sachs face à certaines commodités incluant dont la principale était le pétrole. Ils ont aussi recommandé de prendre des profits entre autres sur le cuivre, le platine et le coton.
Une des raisons évoquées par Goldman est la présence exagérée des spéculateurs qui, par exemple, détiennent 267,5 millions de barils de pétrole dans les contrats à terme.
Je crois que c’est la même chose pour les autres commodités et je le répète souvent.
Deux leçons à retenir de l’impact de Goldman sur les marchés :
1- Wall Street et les spéculateurs ainsi que les banquiers et nos politiciens se foutent pas mal de la réputation de quelqu’un en autant qu’il leur permette de l’argent.
2- Le processus de détermination des prix est basé sur l’offre et la demande et ces quantités sont influencées par le pouvoir de certaines personnes ou de certains groupes. Ce pouvoir peut être financier (assez d’argent pour influencer les prix) ou surtout, un pouvoir d’influence qui permet de changer les opinions de plusieurs personnes qui ont un pouvoir financier.
Clairement, Goldman a encore les deux et peut encore bouger les marchés au moins à court terme.
C’est une autre preuve anecdotique que la crise n’est pas du tout terminée… get it ?
Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA
