Déficit Zéro pour les finances personnelles au quotidien

Publié le 15/12/2012 à 00:00, mis à jour le 13/12/2012 à 10:39

Déficit Zéro pour les finances personnelles au quotidien

Publié le 15/12/2012 à 00:00, mis à jour le 13/12/2012 à 10:39

Une dame du Saguenay veut à tout prix éviter une deuxième faillite et redoute l'effet que cette rechute produirait sur ses enfants.

Un homme de la Montérégie jongle avec sept cartes de crédit, lui qui en possède depuis 20 ans et n'a jamais réussi à acquitter un solde.

Un jeune couple de Montréal rêve d'acheter son premier logis, mais se heurte à la dure réalité du marché immobilier.

Ce sont là quelques-unes des histoires au centre des émissions de la toute nouvelle série Déficit Zéro, produite par TC Media et diffusée à l'antenne de Télé-Québec, le mercredi à compter du 9 janvier.

Je me permets rarement une plogue - car c'en est manifestement une -, mais l'occasion est trop tentante pour que je la laisse échapper.

Nous passons notre temps à commenter les grands mouvements de l'économie, les tendances de fond, les enjeux des finances publiques et les stratégies dans le monde des affaires. Mais l'économie se vit également au jour le jour, dans les cuisines et les sous-sols, là où des gens sincères cherchent à améliorer leur sort, au-delà des soucis immédiats et des embêtements de demain.

Ces personnes-là ne feront jamais la une des journaux. Leurs combats peuvent paraître bien modestes en regard des grands débats qui agitent la planète, et pourtant, notre situation collective dépend ces combats individuels. Si les gens baissent les bras, si leurs finances chavirent, nous risquons la dérive. C'est pourquoi ces histoires sont si captivantes. Il nous faut souhaiter que les personnes présentées durant ces émissions réussissent à bien se tirer d'affaire.

Ce n'est pas automatique. Un récent sondage soulignait que près de la moitié des Canadiens se retrouveraient dans l'embarras si le versement de leur paie était retardé ne serait-ce que de deux semaines. Une bonne partie de la population vit au jour le jour. Un contretemps, un imprévu, et les revenus ne suffisent plus. Et il y a une limite à l'endettement. Une limite que certains de nos participants ont déjà franchie et qui les pousse au pied du mur.

Se donner des objectifs réalistes

Je serai l'animateur de cette émission, et j'ai partagé tout au long de l'automne les joies et les peines des véritables vedettes de cette nouvelle série, ces gens qui ont accepté que nous fassions route avec eux.

Ils se prêtent volontairement à l'exercice, en dévoilant leurs craintes et leurs espoirs. Non pas par bravade ou exhibitionnisme : nous les mettons en relation avec des experts compréhensifs et fiables. En collaboration avec eux, ils se donnent des objectifs réalistes et un plan de match à l'avenant. Cet appui leur donne davantage de chances de réussir, bien entendu, mais il y a encore plus : ces gens ne se sentent plus seuls. Le simple fait d'avoir parlé de ce qui leur arrive, ou de ce qu'ils tentent d'accomplir, les renforce dans leur détermination. Comme s'ils venaient de se payer une séance de thérapie informelle.

Ce sont de vraies personnes, face à des enjeux bien réels. Des personnes qui ne suivent pas un scénario prédéterminé. À partir du moment où nous faisons leur connaissance, et où nous mettons en contexte ce qui les tracasse, tout peut arriver, pour le mieux ou non.

Nous les suivons tout au long de leurs démarches, pendant plusieurs semaines, touchés par des états d'âme changeants. Marchera, marchera pas ? On ne peut présumer de rien. Les cas sont souvent complexes. On ne découvrira qu'à la fin des épisodes si le vent a tourné en leur faveur, et encore... La vie n'est pas un ruisseau tranquille, et il peut arriver que nous en soyons réduits à espérer que des lendemains heureux les attendent, sans pour autant en être certains.

Ce sera alors la preuve que ces histoires n'ont rien de factice. De toute façon, simuler n'est pas notre fort. Cette émission de télé se situe dans la lignée de la couverture de l'actualité économique à la mode Les Affaires. Une actualité plus permanente qu'événementielle, soit, mais toujours analysée avec le même souci de rigueur.

Ce qui n'exclut pas l'émotion. Et vous aurez peut-être, comme nous, le coeur serré en entendant ces femmes et ces hommes témoigner, par exemple, de leur volonté farouche de protéger leurs enfants, à travers les désarrois, les espoirs, et le sentiment qu'il doit bien être possible de se bâtir une belle vie. Rendez-vous le 9 janvier, à 19 h 30 à Télé-Québec.

DE MON BLOGUE

Bilans

Vos regards sur 2012 et projections pour 2013

L'exercice est toujours intéressant. Je vous propose d'y aller de vos propres observations [...] Il serait instructif, et révélateur, que vous vous prêtiez à ce jeu de l'avant et l'après. On pourra toujours, en temps et lieu, comparer et voir qui a visé dans le mille, et bien disséqué ce qui s'est passé en 2012.

Vos réactions

«2012 : Crise de la dette en Europe, où l'Espagne a sombré. Qui sera le prochain ? La France ? En ce qui concerne 2013, faible année économique en vue. Le Québec pourrait même tomber en récession. L'ère où la croissance économique passait essentiellement par l'immobilier et le fort endettement des ménages est bel et bien terminée.»

- Réaliste 1

«2012 ? Une année en montagnes russes. On passe de l'enthousiasme à la déception. Des bonnes nouvelles aux nouvelles déprimantes. En 2013, [...] dès les fêtes terminées, les ménages se mettent en mode remboursement, épargne, austérité, assainissement de bilan, appelez ça comme vous voulez.»

- rostov

rene.vezina@tc.tc

blogue > www.lesaffaires.com/rene-vezina

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