BLOGUE. Quelques nouvelles brèves pêchées à gauche et à droite sur « les Internets ».
Les poursuites en justice sont souvent compliquées. Quand elles concernent de grandes entreprises, c'est généralement encore pire. Quand c'est une question de brevets, c'est rapidement incompréhensible. Et quand ça se déroule dans plusieurs pays à la fois, aussi bien abandonner.
Voilà pourquoi ce qui se rend cette infographie produite par le site Mashable aussi intéressante. Elle résume simplement la complexe bataille judiciaire opposant Apple et Samsung autour de leurs gammes respectives iPhone/iPad et Galaxy.
Il y a des avocats qui vont gagner assez d'argent pour assurer le reste de leurs jours avec ce dossier.
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Pour être poli, je n'ai pas le plus grand des respects pour les « pirates du dimanche », ceux qui considèrent Internet comme une fontaine inépuisable de contenus musicaux, télévisuels ou cinématographiques à télécharger gratuitement en toute impunité. Encore moins pour ceux qui en font presque une occupation à temps plein.
J'abhorre particulièrement un certain discours voulant que ce soit l'état normal des choses, que tout « devrait » être gratuit sur Internet, comme si des films qui ont coûté des dizaines de millions de dollars à produire, quand ce n'est pas des centaines, étaient en réalité tombés des nues, nues qui sont heureusement reliées à Internet haute vitesse.
Bref, ce n'est pas parce qu'elle empêche une mesure qui pourrait limiter le piratage que j'aime la décision de la Cour de justice de l'Union européenne d’infirmer une décision de première instance d'un tribunal belge opposant un regroupement d'artistes et un fournisseur d'accès Internet. Le New York Times en parle ici.
En bref, le regroupement, Sabam, avait obtenu d'un juge belge (et je prierais les lecteurs français de se priver de faire des blagues) que le fournisseur, Scarlet Extended, soit obligé de filtrer tout le trafic Internet sur son réseau pour en retirer les fichiers téléchargés illégalement et ce, sans même qu'il ne soit nécessaire pour les ayant-droits de déposer une plainte formelle et précise.
Cette décision ouvrait la porte à un paquet de risques. Elle sous-entendait d'abord que Scarlet soit forcé d'identifier toutes les données voyageant sur son réseau de façon relativement précise. Les implications en termes de vie privée et de liberté d'expression pouvaient être désastreuses, sans parler des coûts immenses que cela aurait pu entraîner.
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Terminons en cédant la parole au département des rumeurs. Elles vont se multiplier au cours des prochains jours alors qu'approche non pas Noël, mais le Consumer Electronis Show (CES) de Las Vegas, la plus grande foire annuelle de l'industrie du gadget électronique.
L'une de ces rumeurs veut qu'Apple (iPhone) et Microsoft (les appareils Windows Phone) incluent très bientôt eux aussi dans leurs appareils des technologies de communication de proximité. L'acronyme employé est NFC, pour Near-Field Communications.
Ce sont ces technologies NFC qui permettent principalement d'utiliser son appareil comme portefeuille électronique, un peu comme les cartes de crédit Paypass de Mastercard.
Ceci dit, il s'agit d'une rumeur pas très étonnante. En fait, c'est plutôt l'inverse qui le serait. L'absence de puce NFC dans l'iPhone 4S se range d'ailleurs du côté des déceptions pour cet appareil.
Google a jusqu'ici été la plus proactive dans le domaine des technologies NFC. Ses appareils Nexus, dont le plus récent, le Galaxy Nexus, produit avec Samsung, les utilisent.
Une autre rumeur fait passablement de bruit à propos des produits d'Apple et elle concerne le prochain modèle du iPad, appelons-le pour l'instant l'iPad 3.
Celui-ci bénéficierait finalement d'un écran à très haute résolution comme celui des iPhone, une technologie qu'Apple baptise « Retina Display ». Le plus grand obstacle serait la fabrication, rapporte Wired, mais apparemment il n'est pas insurmontable.
On pourrait même voir ce modèle débarquer dès janvier, ce dont je doute énormément.
