En acquérant Velocity Express, une entreprise de livraison de colis le jour même, TransForce (Tor., TFI, 22,10 $) a d'autres visées que la seule intégration du rival de sa filiale Dynamex au Texas. Avec une meilleure masse critique dans ce créneau, la société pourra se frotter aux géants FedEx et UPS pour livrer les marchandises des détaillants virtuels, indique Benoit Poirier, de Valeurs mobilières Desjardins. «Sa filiale canadienne ATS s'est déjà repositionnée pour servir les détaillants, qui lui procurent une croissance de plus de 10 %», dit-il. Ensemble, Dynamex et Velocity s'approprieront 5 % du marché américain encore très fragmenté de la livraison du courrier et des colis, dit Turan Quettawala, de Banque Scotia. Velocity a rarement été rentable, mais elle permet à TransForce notamment de percer les marchés de la livraison de produits pharmaceutiques en Floride. TransForce a aussi l'entreprise de camionnage Vitran (Tor., VTN, 5,76 $) dans sa mire. L'achat de ses seules activités de transport de lots brisés ajouterait 0,14 $ par action aux bénéfices de 2014 de TransForce. Vitran en entier ajouterait de 0,46 à 0,57 $ par action, évalue M. Poirier. TransForce serait aussi l'acquéreur naturel lorsque URS revendra les activités de transport de foreuses de Flint, de Calgary, dit Maxim Sitchev, d'Alta Corp. «TransForce a la stratégie la plus cohérente dans son industrie», dit Kevin Chiang, de CIBC.
Ses plus récents achats
CIBLE / COÛT
Velocity Express / 30-30 M$
Dynamex / 242 M$
Loomis Express / 15 M$
IE Miller / 118 M$
Quik X / 65 M$
Source : Marchés mondiaux CIBC