Dans un marché immobilier encore déprimé aux États-Unis et une conjoncture médiocre pour les détaillants au Canada, le distributeur de quincaillerie architecturale Quincaillerie Richelieu (Tor., RCH, 29,90 $) continue de se démarquer. Des gains de parts de marché et des ventes croisées aux nouveaux clients des distributeurs qu'il a acquis dans le passé lui ont permis d'accroître ses revenus, sans l'effet des acquisitions, de 5,9 %, au premier trimestre terminé le 29 février 2012. C'est le meilleur taux depuis le deuxième trimestre de 2010.
Aux États-Unis, où la société réalise plus du cinquième de son chiffre d'affaires, les ventes ont bondi de 18 %. Il s'agit du troisième trimestre consécutif de croissance supérieure à 10 % de ces ventes, note Leon Aghazarian, analyste à la Financière Banque Nationale. L'analyste fait passer son cours cible de 33 à 35 $, soit un gain potentiel d'encore 17 %. Anthony Zicha, de la Banque Scotia, juge le titre déjà bien évalué en fonction de la hausse de 8,6 % des bénéfices qu'il prévoit en 2012, et de celle de 7 % qu'il anticipe pour 2013. Il établit son cours cible à 33 $. Les deux analystes n'incorporent pas d'acquisitions dans leurs prévisions actuelles, mais ils s'attendent à ce que le distributeur continue sur sa lancée, puisqu'il dispose de 23,2 millions de dollars de liquidités.
23 M$ pour des acquisitions
Les analystes Leon Aghazarian, de la Financière Banque Nationale, et Anthony Zicha, de la Banque Scotia, n'incorporent pas d'acquisitions dans leurs prévisions, mais ils s'attendent à ce que Quincaillerie Richelieu poursuive sur sa lancée, puisqu'il dispose de 23,2 millions de dollars de liquidités, et a accès à deux marges de crédit totalisant 31 millions américains.
Source : Bloomberg