Premier Tech mettra le paquet pour conquérir les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) dans les prochaines années. Et pour y accroître ses ventes, la PME qui oeuvre dans l'horticulture, l'agriculture, le traitement des eaux et le matériel d'emballage mise sur les acquisitions et la création de coentreprises.

Mais pas n'importe quelle coentreprise. Pour exercer un contrôle plus grand sur la commercialisation de ses produits, l'entreprise de Rivière-du-Loup, qui a réalisé des revenus de 408 millions de dollars (M$) en 2010, cherche à être majoritaire.

Par exemple, en Inde, ella a noué un partenariat avec le groupe Malani, qui se spécialise entre autres dans le traitement des eaux, comme Premier Tech. Pour l'instant, l'entreprise indienne détient 60 % du capital-action. Mais cela changera sous peu, selon le président et chef d'exploitation de l'entreprise, Jean Bélanger, que nous avons joint en Inde. "Nos discussions avancent. On devrait conclure une transaction d'ici la fin de notre exercice financier, en février 2012, afin que Premier Tech soit majoritaire."

Les achats d'entreprises sont stratégiques pour la PME. Au cours des 30 derniers mois, elle a fait neuf acquisitions en Amérique du Nord et en Europe. D'ici trois à cinq ans, Premier Tech veut quintupler ses revenus dans les marchés émergents, ce qui les porterait à 125 M$.

Les PME québécoises ont diversifié leurs marchés d'exportation, notamment en Amérique latine. C'est la bonne nouvelle. Par contre, elles sont moins nombreuses qu'avant à vendre leurs produits à l'étranger, surtout en raison d'un manque de compétitivité, constate Secor, qui publie ces jours-ci une vaste enquête sur l'innovation et l'exportation dans les PME, menée auprès de 550 dirigeants. Quatre championnes de l'exportation sortent du lot.