Les "stock pickers" se démarquent

Publié le 17/09/2011 à 00:00

Les "stock pickers" se démarquent

Publié le 17/09/2011 à 00:00

Par Dominique Beauchamp

Faire mieux que l'indice S&P/TSX donne des maux de tête. Malgré tout, une vingtaine de fonds d'actions canadiennes ont réussi à essuyer des pertes moindres que l'indice boursier canadien pendant son recul de 17,2 %, du 7 mars au 8 août.

Un de ceux-là est le Fonds de sociétés de croissance canadiennes Castlerock géré par Alan Radlo. L'ex-portefeuilliste étoile de Fidelity mélange les genres, investissant à la fois dans les titres boudés et les entreprises en croissance, dans les plus grandes et les plus petites sociétés.

Au 31 juillet, Shoppers Drug Mart, TransForce, la firme d'investissement Onex Corp. Brick Brewing et Enghouse Systems se trouvaient dans ses principaux placements. Ses liquidités représentaient 13,2 % du portefeuille.

Le Fonds d'actions canadiennes Mawer s'est aussi démarqué. Son gestionnaire, Jim Hall, cherche des entreprises dotées d'avantages concurrentiels qui leur permettent de dégager des flux de trésorerie et un rendement supérieur à leur coût en capital à long terme. Il les achète quand elles se négocient à bon prix et les conserve longtemps. Les banques Scotia, Toronto-Dominion et Royale y côtoient la société biopharmaceutique Valeant Pharmaceuticals, SNC-Lavalin, l'épicier Metro et Onex Corp.

De son côté, le Fonds d'actions 100 % canadiennes RBC O'Shaughnessy applique la sélection quantitative de titres conçue par Jim O'Shaughnessy au marché canadien. Au 31 juillet, le fonds avait investi le tiers de son actif dans l'énergie, dont Peyto Exploration, Precision Drilling, Trinidad Drilling et Baytex Energy.

Des titres sous-évalués

Piloté par quatre gestionnaires, le Fonds Mackenzie Ivy catégorie entièrement canadien vise l'achat de titres d'entreprises sous-évaluées offrant un potentiel de croissance à long terme. Au 31 juillet, plusieurs de ses principaux placements étaient des titres en défaveur tels que Shoppers Drug Mart, Empire Co., Great-West Lifeco, Thomson Reuters et Astral Média.

Un bassin de 170 titres

Géré par Garey Aitken et Jason Hornett, le Fonds Bissett convergence canadienne fait appel à un modèle de 15 variables qui déterminent les 40 meilleures entreprises dans un univers de placement de 170 titres.

Si un titre tombe du classement, il est remplacé par un autre mieux coté. Il se distingue donc beaucoup du S&P/TSX. Au 31 juillet, Open Text, Agrium, Alimentation Couche-Tard, SNC-Lavalin, L'Impériale, Potash, Valeant Pharmaceuticals, Groupe CGI et Intact Financial étaient ses 10 principaux placements.

Le Fonds d'actions canadiennes Leith Wheeler mérite la cote cinq étoiles de Morningstar, puisque ses rendements sur 10 et 15 ans ont été les meilleurs de la catégorie jusqu'en juin, tout en affichant une volatilité inférieure à la moyenne. Une équipe de cinq gestionnaires, dont certains sont en place depuis 17 ans, choisit des titres d'entreprises jugées solides, mais parfois boudées par les investisseurs. Les meilleures forment un portefeuille assez concentré de 45 titres. Au 31 juillet, plus du tiers du fonds était dans le secteur financier. Plusieurs entreprises québécoises y figurent, dont Groupe Saputo, CAE, Cogeco Câble et Astral Média.

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