Le Groupement des chefs fait son chemin en Europe

Publié le 09/03/2013 à 00:00

Le Groupement des chefs fait son chemin en Europe

Publié le 09/03/2013 à 00:00

Après s'être déployé aux quatre coins du Québec, puis au Nouveau-Brunswick, le Groupement des chefs d'entreprise du Québec continue d'implanter sa formule en Europe, où il compte atteindre une cinquantaine de clubs d'ici cinq ans.

Michel Bundock était tout récemment en Belgique. Le premier vice-président et directeur général du Groupement des chefs d'entreprise du Québec y rencontrait entre autres des dirigeants d'entreprises wallonnes qui sont sur le point de démarrer trois nouveaux clubs, portant leur nombre à 14 depuis les premiers pas de l'organisation au pays de Jacques Brel, il y a plus de cinq ans. Un club, c'est un groupe de 8 à 10 chefs d'entreprise qui ne se font pas concurrence et se rencontrent de 7 à 10 fois par année pour échanger et s'entraider.

Comme bon nombre d'entreprises, «notre croissance passe par le développement à l'international», souligne le dirigeant de cet organisme qui, depuis près de 40 ans, accompagne les chefs de PME par le partage d'expériences vécues.

Évidemment, une organisation sans but lucratif comme le Groupement ne parle pas d'augmentation de parts de marché ou de profits, mais plutôt de services et de savoir-faire.

«Nous voulons partager notre expertise pour qu'elle profite au plus grand nombre d'entreprises possible», explique-t-il. Les membres québécois bénéficient aussi de cet essaimage hors Québec. Des dirigeants d'un club de Sherbrooke doivent se rendre prochainement en Belgique pour y rencontrer des homologues.

Garder la spécificité québécoise

Le Groupement des chefs en Europe a pris son essor à Liège, à la demande d'un entrepreneur belge. L'organisme s'est alors demandé quel était le modèle approprié pour s'exporter. Après avoir réfléchi à l'idée de vendre des brevets ou à celle de lancer un réseau de franchises, le Groupement a opté pour la formule des succursales.

«Nous voulions garder notre spécificité et le plein contrôle de notre expertise», dit M. Bundock. Il cite en exemple les ajustements qui ont été apportés au fonctionnement de clubs européens. «En France, il y a une culture de débats. Ainsi, les chefs d'entreprise se réunissaient pour débattre. Mais la formule du Groupement, c'est d'échanger sur les pratiques vécues, pas de savoir qui a raison», raconte M. Bundock. En Belgique, il a fallu amener les dirigeants à parler au «je», au lieu de se mettre dans la peau des autres.

Le Groupement compte une dizaine de clubs en Wallonie (Liège), 2 en Suisse romande (Genève, Lausanne) et 1 dans la région française Rhône-Alpes, à Lyon. Ce dernier fonctionne depuis 18 mois. La croissance du groupement passe par une plus forte présence en Rhône-Alpes, où un deuxième club prendra forme en mars, et par une percée dans le nord de la France.

Le Groupement lorgne aussi la région de Bruxelles. «C'est souvent plus facile de démarrer des clubs dans de plus petites villes, où les gens se connaissent plus», dit M. Bundock, en soulignant que l'organisme est d'ailleurs peu présent à Montréal.

50 Le Groupement des chefs d'entreprise du Québec souhaite avoir une cinquantaine de clubs européens d'ici 5 ans et doubler ce nombre dans 10 ans.

235 Créé en 1974, le Groupement est passé de 108 à 235 clubs au cours des 10 dernières années.

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