Si la Caisse mise gros sur le Brésil, elle compte cesser de prospecter les investissements en Russie, où sa seule propriété a grandement souffert de la crise.
«Nous ne sommes pas à la recherche de nouveaux investissements sur le marché russe», dit Claude Sirois, vice-président principal, marchés émergents, chez Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse.
Le centre commercial Vremena Goda, acquis à Moscou juste avant que la récession ne frappe la Russie, «a subi le contrecoup de la crise de 2008», concède Claude Sirois.
Même si les Moscovites se remettent à consommer, Ivanhoé Cambridge réfléchit à son avenir dans le pays. «Nous en sommes à revoir notre position sur le marché russe, à évaluer si on va être capable de dénicher le bon partenaire, dit Claude Sirois. Je vous avoue qu'il est difficile à trouver.» Le groupe immobilier pourrait-il se départir de son seul centre commercial en Russie ? «Nous sommes toujours à l'affût des occasions qui peuvent se présenter», répond-il. Pour l'instant, Ivanhoé Cambridge détient 60 % de la propriété. Son partenaire est la banque autrichienne Volksbank.
Situation similaire en Chine
Ivanhoé Cambridge se heurte au même problème en Chine. «Là aussi on essaie de trouver le bon partenaire», dit Claude Sirois.
Pour l'instant, la filiale de la Caisse ne compte qu'un seul projet dans ce pays, à Changsha, dans le centre-est, avec son partenaire Bailian, le plus grand détaillant chinois. Mais contrairement à la Russie, la Chine attire toujours Ivanhoé Cambridge, dit Claude Sirois.
