Aimer sa ville
Le Dr Hamet a contribué à la venue de plusieurs événements internationaux de nature médicale à Montréal. Entre autres, le 6e congrès international de pathophysiologie, organisé par l'International Society for Pathophysiology, dont il est le président. L'événement, qui a lieu tous les quatre ans, se tenait pour la première fois en Amérique du Nord en septembre 2010. Il a réuni plus de 1 000 délégués. "Un ambassadeur doit d'abord aimer passionnément sa ville. Je suis d'origine tchèque, et je suis tombé sous le charme de Montréal dans les années 1960, à l'occasion d'un stage. C'était à la veille de l'Exposition universelle. La ville était un vaste chantier. On construisait le métro, la Place des Arts... Il y avait des trous partout. Et toute la terre et les cailloux que l'on y retirait étaient déposés au coeur du fleuve pour construire une île. J'étais impressionné !" Pour maximiser son rayonnement, Montréal doit continuer d'avoir d'autres grands projets et surtout conserver son caractère international, estime celui qui préside aujourd'hui le Club des ambassadeurs de Montréal.
Partager son expertise
En juin, Richard Fournier, professeur titulaire au Centre d'applications et de recherches en télédétection de l'Université de Sherbrooke, a été l'instigateur du Symposium canadien en télédétection, qui s'est tenu à Sherbrooke. Cet événement a réuni plus de 210 spécialistes issus du Canada, de la France, de l'Algérie et du Maroc. Un événement qui s'ajoute aux deux à trois ateliers regroupant 12 à 40 chercheurs internationaux qu'organise chaque année M. Fournier.
"Au départ, il faut être fier de sa ville et de la discipline dans laquelle on évolue. Organiser un rendez-vous majeur, c'est comme faire un gros party pour montrer aux convives qu'on est capable de bien les recevoir. Et bien sûr, faire la preuve que nous avons sur place le savoir-faire technique pour faire évoluer notre discipline."
Influencer les décideurs
En 1994, André Morin était sur une plage à Porto Rico lors d'un congrès de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), une association qui regroupe plus de 375 000 membres. "J'ai constaté que Québec pourrait, elle aussi, accueillir un tel événement." En 2008, quelque 1 000 congressistes de cette association sont ainsi venus dans la Vieille Capitale. "À mon avis, le charme d'une ville et la qualité du service des intervenants ne suffisent pas. Avec les années, je constate que les organisations "achètent" d'abord et avant tout une personne. Une personne de confiance capable de réaliser leur événement", raconte celui qui est président de la section québécoise de l'IEEE. Grâce à son travail d'ambassadeur, M. Morin a également contribué à la venue d'Oceans Conference 2008 qui a réuni environ 1 000 spécialistes des océans et des technologies marines.