Démissions chez RIM: le rebond s'essouffle déjà

Publié le 23/01/2012 à 08:59, mis à jour le 24/01/2012 à 12:09

Démissions chez RIM: le rebond s'essouffle déjà

Publié le 23/01/2012 à 08:59, mis à jour le 24/01/2012 à 12:09

Par Mathieu Lavallée

Photo : Bloomberg

Les investisseurs ont réagi positivement à la démission annoncée hier soir des deux fondateurs de Research in Motion (RIM), Mike Lazaridis et Jim Balsilie, qui étaient jusqu'ici co-chefs de la direction de l'entreprise. Mais le rebond semble déjà s'essoufler à trente minutes de l'ouverture de la séance boursière à Toronto et New York.

Vers 7h20 lundi, le titre montait de 3,8 % à la Bourse Nasdaq de New York, ou 65 cents US, à 17,65 $ US. Plus tôt ce matin l'action s'est même approchée des 18 $ US, un gain de plus de 4 %.

Cependant, vers 9h, l'action recule de 4 %, ou 68 cents US, à 16,32 $ US. Le titre a terminé la séance de vendredi dernier à 17 $ US.

De nombreux investisseurs ont pointé du doigt MM. Balsillie et Lazaridis pour les ennuis de l'entreprise et avaient demandé qu'ils soient remplacés, et que l'entreprise soit vendue ou fractionnée. Alors que RIM a déjà dominé le marché des téléphones intelligents, elle n'a cessé de perdre des parts de marché depuis l'entrée en scène du iPhone d'Apple et des appareils fonctionnant sous la plateforme Android de Google.

L'action de RIM à la Bourse de Toronto a perdu 3,1 % vendredi, ou 55 cents, à 17,24 $.

Le titre de l'entreprise a chuté de 71,6 % depuis un an, une dépréciation de 43,51 $.

Victime de sa croissance rapide

Dans une première entrevue télévisée sur les ondes de la chaîne spécialisée CNBC, le nouveau chef de la direction Thorsten Heins a affirmé que RIM « a rencontré des obstacles dans son chemin à cause de sa croissance rapide », ce qui a demandé des efforts pour adapter la structure de l'entreprise. C'est là dessus qu'il a travaillé depuis son arrivée en 2007 et il entend toujours y contribuer, a ajouté M. Heins.

M. Heins a rappelé que RIM reste numéro un dans plusieurs marchés d'importance et qu'ils conservent une bonne partie du marché aux États-Unis par rapport à la place qu'ils y ont déjà occupée. Mais « il faut parler davantage de nous aux États-Unis », a t-t’il laissé tomber. Il prévoit embaucher un chef du marketing prochainement pour y remédier. « Il faut parler plus souvent du BlackBerry et de ce qu'il offre ».

Le nombre d'utilisateurs d'un appareil BlackBerry est passé de 50 à 65 millions en un an, a rappelé M. Heins.

PLUS : Notre dossier spécial sur le changement de direction chez RIM

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